27 novembre 2017 – Par la voix du juge Carlo Ranzoni, la Cour européenne des droits de l’homme refuse d’examiner plus avant la requête qu’Alain Soral présentait contre la France dans l’affaire de « la quenelle [1] de Berlin ».
En 2012, JSS News, BFM TV, la chaîne israélienne i24 news et d’autres médias hostiles avaient largement diffusé une photo d’Alain Soral faisant une quenelle devant le mémorial de la Shoah à Berlin.
La vidéo faite par l’écrivain en réponse à ces attaques avait été poursuivie et condamnée pour injure raciale en 2015 en première instance (sous la présidence de Madame Siredey-Garnier), en 2016 en appel (sous la présidence de Madame Portier) et en 2017 en cassation.
Alain Soral contestait donc jusque devant la CEDH le caractère racial de cette injure. D’une part il estimait avoir visé « le sionisme international » et les « manipulateurs sionistes de la Shoah » ; et, d’autre part, si l’on voulait que ce soit « la communauté juive » qui soit visée, il soutenait que si l’on concédait qu’elle le soit « à raison de la perpétuation du souvenir et de la mémoire de la souffrance », elle ne l’était quoi qu’il en soit pas à raison de son appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion (définition de l’injure raciale).
Mais la CEDH donne finalement raison aux juges français qui avaient suivi les sept ou huit associations parties civiles dans leur demande de condamnation en considération « de la souffrance subie par la communauté juive » durant la Seconde Guerre mondiale, et « des victimes juives de la barbarie nazie ».
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