La Grèce, pratiquement privée de transports, tournait jeudi au ralenti en raison d’une grève générale de 24 heures contre les politiques de rigueur.
À l’origine du mouvement, les centrales GSEE du privé et Adedy du secteur public dénoncent "les mesures gouvernementales qui entretiennent le Moyen-âge social, le chômage à un niveau de cauchemar, les politiques qui font des travailleurs la variable d’ajustement de la crise et des déficits".
Les contrôleurs aériens se sont ralliés à la grève entraînant la suppression des vols au départ et à destination d’Athènes et tous les bateaux étaient à quai du fait de l’arrêt de travail des dockers.
La grève devait aussi affecter écoles, hôpitaux, banques et grandes entreprises publiques tandis qu’une série de syndicats, dont ceux des employés du commerce et de l’hôtellerie, ont appelé leurs adhérents à suivre le mot d’ordre.
Les transports en commun de la capitale reprendront en milieu de matinée, pour permettre l’acheminement à la manifestation syndicale prévue à la mi-journée, avant de s’interrompre de nouveau.
C’est la deuxième grève générale de l’année en Grèce qui a vécu depuis 2010 au rythme des arrêts de travail répétés contre les politiques d’austérité. La mobilisation a cependant sensiblement marqué le pas depuis un an.