Dans la série des prophéties catastrophiques sur le changement climatique, dignes des annonces qui ont précédé le Brexit, l’ONU vient de publier une nouvelle mise en garde : d’ici à 2030, les températures vont si bien monter que de nombreux travailleurs seront obligés de réduire leur temps de travail, surtout dans les pays en voie de développement. Il fera « trop chaud pour travailler », le « stress de la chaleur » fera son œuvre, et les économies globales y perdront 2 000 milliards de dollars.
Aux seuls États-Unis, la perte du PIB pourrait atteindre 0,5 % : intéressante prédiction qui suppose de connaître ses variations sur plus de vingt ans, alors qu’on a déjà tant de mal à prévoir la moindre crise à trois mois ! Magie et superstition des chiffres…
L’ONU a trouvé une nouvelle catastrophe liée au réchauffement climatique
Mais l’essentiel est bien de faire peur. La petite île de Tuvalu dans le Pacifique, moins de 10 000 habitants, souffrira le plus, si, si, en perdant 25 % de son PIB. La Chine et l’Inde seraient aussi menacées, perdant respectivement 1 et 4 % de la valeur de leur économie si l’hypothèse posée par le rapport publié avec le soutien de l’ONU dans l’Asia-Pacific Journal of Public Health s’avère.
La certitude des problèmes causés par la dépopulation, y compris en Inde et en Chine qui vieillissent à grande vitesse, attire moins les analystes de l’ONU.