Ils n’ont pas de chance, les réchauffistes. Voilà plusieurs années que la glace continue de s’étendre dans l’océan Antarctique, au rebours de toutes les prédictions catastrophiques annonçant la fonte des glaces en raison du changement climatique.
Les faits sont têtus, mais l’inventivité de l’homme est sans limites, surtout lorsqu’il y a une idée à « prouver ». On se bouscule donc aujourd’hui pour démontrer que l’emprise des glaces peut augmenter en même temps que le réchauffement. De même que la froidure de ces derniers mois en Europe n’en serait qu’une preuve de plus…
La nouvelle étude, publiée par Nature Geosciences, confirme en tout cas que la glace océanique continue de progresser. C’est « malgré le réchauffement climatique » et cela s’explique par, tenez-vous bien, « une fluctuation naturelle du climat ». C’est l’Oscillation décennale du Pacifique (OCP) qui, en passant du positif ou négatif ou l’inverse, pourrait bien être à l’origine d’une réaction en chaîne ayant des conséquences sur le climat et produisant des effets sur la formation de la glace maritime dans la région antarctique.
La vitesse de croissance de la glace en Antarctique multipliée par 5 en 5 ans
L’OCP, précise l’article, a entamé son oscillation vers la phase négative en 1999 : depuis lors, la vitesse de la croissance de la glace maritime dans la région a été quasiment multipliée par cinq entre 2000 et 2014. Au cours de cette phase négative, on enregistre des températures maritimes de surface en moyenne plus froides dans le Pacifique oriental qu’au cours de la phase positive, ce qui est évidemment propice à la formation de la glace.