Quod per sortem sternit fortem. (Car le Sort abat même le Fort)
Après le Strauss-Kul tombé du Pinacle au niveau de sa pine,
le Kadhafi, lynché sous les huées ouakbarées, comme un vugaire sous-chien dans une cour de récréation ordinaire en ex-France
c’est au tour de l’EX de subir un revers de Dame Fortune.
Deux ans de taule pour Chirac !
Pour "abus de confiance", "détournements de fonds publics" et "prise illégale d’intérêt".
Hé bé ! Plutôt sévère pour un Ex.
C’est maître Kiejman qui a dû être félicité.
Certes, il obtint la grâce qu’on sursît, pour le moment, à l’exécution du châtiment, cependant c’est la vieille épée de Damoclès. En effet le Franc-Juge a prévenu : « attention ! À la moindre connerie, même si il se fait choper à piquer une petite culotte au Monoprix, il plonge illico et ira finir de cuver son Alzheimer entre quatre murs. »
Derrière ce cirque on devine, les bien nommés Guignols n’étant que des pantins, l’incoercible hargne du Rastapopoulos du Balaton qui doit se frotter les mains sous les portraits de Mazarin et de Bonaparte !
Repentance
On a beaucoup daubé sur l’emploi fictif de la maladie d’Alzheimer par l’Ex, si opportune.
Aurait-t-il perdu sa mémoire pour lui avoir trop fait faire son devoir ?
Quand il se précipitait tête nu sous les soleils des tropiques, à Madagascar et ailleurs, pour des heures durant trainer la face de la Patrie dans la fange, colonialisme, traite négrière la plus sombre…
A ce point de vue, la Grande-Biroute de l’Elysée fut une pute bien plus soumise que la Vieille Prostate mitée.
Cependant à maints égards il restera son héritier spirituel. Car il ne suffit pas au Capital de regrouper une armée de réserve économique, encore faut-il l’armer idéologiquement pour la lutte de classe politique.
Mitterrand créera son Etat-major : « Au secours ( SOS) le Racisme ! », avec l’aide des meilleurs spécialistes de la question : l’Union des Zétudiants Adjuivants en France, qui en formeront l’armature.
Ainsi, depuis l’âge le plus tendre on instilla dans les chères têtes brunes crépues, l’idée que la position qu’ils occupent ici est non seulement légitime mais scandaleusement subalterne eu égard aux immenses services rendus par leurs pères. Ce sont eux qui ont construit la France. Elle leur doit tout : sa science, sa médecine, son industrie, et ses glorieuses victoires de la Grande Guerre.
On leur a donné cette bonne conscience des opprimés, la justification morale si nécessaire à toutes formes de parasitisme, l’alibi intellectuel pour couvrir une bestiale haine raciale.
2002
Le Chirac est intronisé "Rempart contre le péril nazizi", Super Menteur contre Super facho, il est le chôa des zantifâchistes : élu par cette crapule, il lui fallait bien complaire à ce Palindrome. [2]
Dès lors, il élèvera le « Devoir de mémoire » au rang d’institution, la reptation deviendra la posture obligatoire en politique étrangère, Dame repentance le coryphée des beaux-arts premiers.
Il ne restera plus à son digne métèque de successeur ( je ne fais que répèter ce le Prézydent a dit : « Dominique, toi et moi, on ne nous aime pas, on est pareils, on est des métèques, on aime le fric et les femmes » cité par M.Taubmann l’hagiographe du Strauss-KanKan ), qu’à nous faire avaler jusqu’à la lie, sa mixture infâme à base de racines métèques diverses et avariées.
Un honnête homme
Aux dernières nouvelles il paraît que Kiejman a convaincu l’Ex de ne point faire appel du jugement. Le communiqué officiel donne une formule admirable de grandiloquence digne du théâtre de Labiche : « Ne pas faire appel, c’est une manière de reprendre en main son destin. »
C’est surtout éviter une seconde fois de provoquer l’ire de Thémis, et pour Me Kiejman une « manière de reprendre la main sur son destin » d’immense avocat, dont la réputation vient d’en prendre un sale coup.
Mais l‘Ex s‘est laissé convaincre ; faut il que sa raison vacille.
Ainsi ce dernier, qui fut jadis le premier, déclare qu’il « prend acte du jugement », et nous émeut aux larmes avec « la blessure et la tristesse » qu’il lui inflige, bien que « sur le fond » il le « conteste catégoriquement. »
« Pour autant, je ne ferai pas appel. Je n’ai hélas plus les forces nécessaires pour mener par moi-même [3], face à de nouveaux juges, le combat pour la vérité (…). Le respect de nos institutions exige que l’apaisement vienne (…). Je m’en remets à mes compatriotes qui savent qui je suis : un homme honnête . »
Possible, monsieur le Président, bien que sujet à caution si l’on en juge à l’instar de vos juges.
En tout cas un homme sympathique, ce qui peut paraitre une appréciation bien frivole, mais l’absence de cette qualité, secondaire à première vue, légère, risque pourtant de peser un jour un certain poids d’amertume, si le Hollande était, par malheur, l’Élu.
Le verdict de Clio
On a parlé d’un « jugement historique ». !
Un peu exagéré non ?
Ce que Clio jugera, à son crédit, sera premièrement son refus moral de participer à la Busherie cachère en Iraq.
Deuxièmement, ce goût qu’il avait de flatter de la main les peaux de vaches : normandes, charolaises, hollandaises, blondes des Pyrénées et fausse blonde du Jourdain ( Madona), pour ne rien dire des brunes des Alpes et Claudia Cardinale.
Mais à charge restera cette trahison fondamentale, ce veule abaissement devant la pléthore des geignards anhistoriques, ou du moins d’hétéronomie-historique, dont le seul génie est la gésine de leurs nécessiteux déloquetés, et qui du fait de leur surabondance gémissante n’ont d’autres perspectives que de vivre aux dépens de ceux qui les écoutent.
Félix Niesche