Suite à notre article relayant les travaux parodiques de Joe LeCorbeau, nous avons reçu un courrier de la société ORANGINA SCHWEPPES FRANCE nous intimant l’ordre de retirer ledit article.
Nous renvoyons nos chers lecteurs à toute la littérature parodique ayant détourné des marques : le Canard Enchaîné, Hara Kiri ou même ... Charlie Hebdo, unaniment soutenu par les classes politique et médiatique ces derniers temps.
La société ORANGINA SCHWEPPES met parallèlement une très forte pression sur notre hébergeur OVH qui n’a, pour l’instant, pas cédé. En effet, selon une ordonnance de référé du 8 avril 2011, le TGI de Béziers confirme qu’en dehors des cas manifestement illicites (l’apologie des crimes contre l’Humanité ou la pédopornographie), l’hébergeur ne doit pas se substituer au juge. OVH joue donc jusqu’à maintenant parfaitement son rôle d’hébergeur "neutre, transparent et militant" (selon son propre slogan).
Alors que notre service juridique réflechit à la conduite à tenir, nous ne résistons pas à vous livrer le courrier reçu, expurgé de toute information à caractère personnel.
Madame, Monsieur,
Nous sommes la société ORANGINA SCHWEPPES HOLDING FRANCE et nous vous contactons en tant que propriétaire de la marque Oasis. Nous constatons en effet que votre site, hébergé à l’adresse http://www.egaliteetreconciliation.... publie une fausse publicité reproduisant sans aucune autorisation la marque Oasis ainsi que des éléments de sa charte graphique (logotype) et de sa communication (personnage ananas enregistré comme marque).
Cette publicité polémique et provocatrice est développée de la manière suivante :
Utilisation du slogan « Arbeit macht frei » au-dessus de l’imitation du logotype de la marque Oasis,
Reproduction du personnage Alananas sous un costume identique à celui des prisonniers des camps de concentration nazis,
Utilisation de l’allégation « Teneur garantie : six millions au ZYKLON B »
Utilisation du tampon « sans goyim ».Nous vous informons que nous refusons toute association de la marque Oasis, de son image et de ses éléments de communication à ce genre de message provocateur.
Par conséquent, nous vous mettons en demeure de retirer cette publicité de votre site internet sous 24 heures à compter de la réception de la présente. A défaut, nous prendrons toutes les mesures qui s’imposent pour en obtenir le retrait dans les meilleurs délais. Sachez en outre que nous nous réservons le droit à obtenir réparation du préjudice que nous estimons avoir d’ores et déjà subi.
Nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.