Les contours de la coopération algérienne dans la lutte contre les islamistes de l’État islamique se précisent. L’agence chinoise Xinhua [1], citant « une source sécuritaire algérienne », affirme que l’Algérie va livrer aux États-Unis la liste des Algériens qui sont partis combattre en Irak.
« Les services de renseignement américains ont, selon la même source, sollicité l’Égypte et la Tunisie afin de collecter un maximum de données sur les combattants arabes, notamment nord-africains, qui se sont engagés dans les troupes de l’EI, communément appelé Daech », ajoute Xinhua.
La coopération sécuritaire entre l’Algérie et les États-Unis n’est pas nouvelle. Lors de sa visite à Alger en avril dernier, le secrétaire d’État américain, John Kerry, avait estimé que « les États-Unis restent solidaires avec l’Algérie dans sa lutte contre le terrorisme et continueront à travailler avec ce pays dans le cadre du Forum global de la lutte contre le terrorisme (GCTF) ».
Dans différents rapports américains, l’Algérie est considérée comme un « État pivot » dans la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme.
Essaïd Wakli