Voici tout d’abord l’article de Libération de ce 8 janvier :
L’ancien ministre socialiste de la Culture Jack Lang, 73 ans, a été proposé par les autorités françaises à leurs partenaires des pays arabes pour diriger l’Institut du monde arabe basé à Paris, a annoncé mardi le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot. « Les autorités françaises ont décidé de proposer à leurs partenaires des pays arabes de désigner Jack Lang à la présidence du Haut Conseil de l’Institut et à celle de son Conseil d’administration », a précisé lors d’un point-presse le porte-parole. « Les autorités françaises souhaitent permettre à l’IMA de poursuivre et d’amplifier ses missions qui apportent une contribution importante à la connaissance du monde arabe et aux échanges entre celui-ci et la France », a-t-il ajouté.
Maintenant, mes commentaires :
L’heure de se soulever a sonné en France pour empêcher une telle abomination ! Jack Lang président de l’Institut du monde arabe à la demande des autorités françaises ? J’ai cru à un cauchemar, mais non, c’est dans Libé ce mardi… Il avait déjà failli l’an dernier parvenir à la direction d’un autre fromage, comme Défenseur des droits, y compris de l’enfant ! Si la mobilisation des internautes avait contribué à empêcher cette nomination, qu’il en en soit de même pour ce poste prestigieux !
Réagissez ! Faites pleuvoir votre indignation à tous les niveaux face à une telle issue impensable, et scandaleuse si elle se concrétise !
Mon mot-clef pédophilie avant le titre n’est pas susceptible de poursuites. Jack Lang, dans ses commentaires, n’a jamais condamné, loin de là, l’attrait d’adultes pour des enfants mineurs. Jack Lang, déclarait le 31 janvier 1991 à Gay Pied : « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »
Après le rejet de Jack Lang au poste de Défenseur des enfants, je vous avais joint un communiqué de 1977 en faveur de la pédophilie publié dans le Monde à l’époque.
Ce document inclut des pédomanes avérés comme Gabriel Matzneff, René Scherer, Guy Hockenghem, et leurs admirateurs, dont Louis Aragon (connu pour ses dons à voile et à vapeur), Jean-Paul Sartre (dont la compagne Simone allait chercher aux USA ce qu’elle n’avait pas dans son lit), Bernard Kouchner (doté d’un unique sac de riz), Jean-Louis Bory (qui se suicida pour n’avoir pas supporté son moi, selon l’un de mes témoins), et bien d’autres. Manque dans ce succédané Daniel Cohn-Bendit, qui avoua dans un livre s’être fait tripoter le zizi par des enfants…
Voici l’article de 1977. (C’est un appel à libérer trois hommes ayant eu des ‘relations sexuelles sans violence’ avec des mineurs de 15 ans, garçons et filles. En plus, ces trois hommes se sont amusés à photographier leurs ‘jeux sexuels’. Tout cela n’est pas bien grave, selon les signataires… on y retrouve des politiciens (Jack Lang,), des médecins (Bernard Kouchner), des psychiatres et psychologues, des intellectuel-le-s (J-P Sartre, Simone De Beauvoir). Ces signataires défendaient alors un discours similaire à celui tenu aujourd’hui par des associations pro-pédophilie (NAMBLA aux USA , Paidika aux Pays Bas, … en France ?) plaidant pour la décriminalisation de la pédophilie.)
Le Monde du 26 janvier 1977 :
Nous avons reçu le communiqué suivant :
Les 27, 28 et 29 janvier, devant la cour d’assises des Yvelines vont comparaître pour attentat à la pudeur sans violence sur des mineurs de quinze ans, Bernard Dejager, Jean-Claude Gallien et Jean Burckardt, qui arrêtés à l’automne 1973 sont déjà restés plus de trois ans en détention provisoire. Seul Bernard Dejager a récemment bénéficié du principe de liberté des inculpés. Une si longue détention préventive pour instruire une simple affaire de mœurs » où les enfants n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais, au contraire, ont précisé aux juges d’instruction qu’ils étaient consentants (quoique la justice leur dénie actuellement tout droit au consentement), une si longue détention préventive nous paraît déjà scandaleuse. Aujourd’hui, ils risquent d’être condamnés à une grave peine de réclusion criminelle soit pour avoir eu des relations sexuelles avec ces mineurs, garçons et filles, soit pour avoir favorisé et photographié leurs jeux sexuels.
Nous considérons qu’il y a une disproportion manifeste d’une part, entre la qualification de » crime » qui justifie une telle sévérité, et la nature des faits reprochés ; d’autre part, entre la caractère désuet de la loi et la réalité quotidienne d’une société qui tend à reconnaître chez les enfants et les adolescents l’existence d’une vie sexuelle (si une fille de treize ans a droit à la pilule, c’est pour quoi faire ?)La loi française se contredit lorsqu’elle reconnaît une capacité de discernement à un mineur de treize ou quatorze ans qu’elle peut juger et condamner, alors qu’elle lui refuse cette capacité quand il s’agit de sa Vie affective et sexuelle. Trois ans de prison pour des caresses et des baisers, cela suffit. Nous ne comprendrions pas que le 29 janvier Dejager, Gallien et Burckardt ne retrouvent pas la libérté. »
Ont signé ce communiqué : Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona docteur Michel Bon, psychosociologue Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Erne, psychiatre Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Montail, Docteur Bernard Muldworf, psychiatre Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Grisélédis Réal, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Therame, Marie Thonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre Hélène Védrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilheim, Danielle Sallenave, Alain Cuny.
Mais ce n’est qu’une babiole face à ce qui suit, notamment le contenu des carnets secrets de l’ancien patron des Renseignements généraux, Yves Bertrand, et plus précisément le passage sur Jack Lang. Voici ce que j’écrivais le 05 juin 2011 ici même après l’incroyable dénonciation en direct à la télévision, par Luc Ferry, d’un ancien ministre « qui s’était poissé à Marrakech avec des mineurs ». Affaire récemment classée sans suite à la fin 2012, il faut le souligner, et que je suis le seul à vous révéler ce 8 janvier 2013 face au silence de la grande presse.
Mon blog du 04 juin 2011 :
Il ne m’appartient pas d’accuser quiconque dans cette affaire criminelle du ministre pédophile (je rappelle que toute relation sexuelle avec un mineur de moins de 15 ans, y compris la fellation, est un crime passible des Assises), mais les policiers chargés de l’enquête préliminaire engagée depuis deux jours par le procureur de Paris se doivent d’entendre de toute urgence Yves Bertrand, ancien directeur des RG (Renseignements généraux) de 1992 à 2004.
Dans les carnets secrets de l’ex-patron des RG, écrits à la main, l’une des pages, dont j’ai obtenu copie auprès du responsable du site : www.defensedescitoyens.org, (rendons à César ce qui est à César), cite Jack Lang, noir sur blanc, à propos de cette affaire survenue au palace La Mamounia, à Marrakech (Maroc).
Aucune date n’est indiquée dans les carnets d’Yves Bertrand, mais celui-ci, dans la récente émission « Les grandes gueules » sur RMC, a reconnu, sans donner le nom du ministre, qu’il avait été informé de ce scandale par deux magistrats, non saisis du dossier, quand il dirigeait les RG. « N’étant pas officier de police judiciaire, j’ai informé verbalement ma hiérarchie (NDLR : le ministère de l’Intérieur), mais il n’y a eu aucune suite », a ajouté Yves Bertrand face aux journalistes de RMC qui l’accusaient de complicité pour non dénociation. Il a précisé que ce dossier remontait aux années 1980, c’est à dire, ce que j’en déduis, sous la présidence de François Mitterrand.
Selon mes propres informations, de source policière, Jack Lang aurait été déclaré persona non grata au Maroc en 1988 (sans que cette date soit certaine), pour une raison que je ne puis encore citer, faute d’une confirmation directe, puis redirigé vers la France à bord d’un avion du Royaume alaouite. Les années passant, Jack Lang a participé à un festival au Maroc en 2009, ce qui laisserait entendre : ou que mes informations n’étaient pas bonnes, ou qu’un trait avait été tiré sur cette mystérieuse affaire par le royaume marocain.
Puisque la justice française s’est emparée du dossier, à elle d’engager toutes les enquêtes possibles pour rétablir la réalité de faits jusqu’ici occultés, comme on peut le conclure à partir des révélations d’Yves Bertrand et de ses propres commentaires sur l’absence de poursuites après l’information par lui de sa hiérarchie.
Enfin, je vous rappelle un récent papier de ce site, qui citait un article de L’Express sur Jack Lang en 2005. En voici un passage instructif :
Secrets et ragots
Par Christophe Barbier, Aude Rossigneux, publié le 22/09/2005 (…)
Jack et la calomnie
En 1996, un « blanc » – document non signé – des Renseignements généraux fait allusion à une vraie affaire de pédophilie survenue en 1988 dans le sud-est de la France et évoque, avec force détails scabreux, le couple Lang, citant des écoutes téléphoniques que personne n’a jamais entendues et qui ont été, selon la note, détruites depuis. La hiérarchie policière n’accorde aucune crédibilité à l’assertion. Enfin, à l’approche de la présidentielle de 2002, quelques chiraquiens racontent une arrestation de Jack Lang au Maroc, dans une affaire de moeurs, suivie d’une exfiltration discrète organisée par l’Elysée. Pas la moindre preuve, mais les missiles anti-Jospin se préparent, que le 21 avril rendra caducs. « Le plaisir est important dans sa vie privée, conclut un proche, mais il est trop soucieux de la liberté d’autrui pour se livrer à quoi que ce soit d’illégal en la matière. » La capacité de Jack Lang à endurer ces rumeurs et à en parler lui-même, comme il l’a fait avec L’Express, témoigne en tout cas de sa détermination à aller au bout de l’aventure présidentielle.
Vous en voulez davantage ? Ce n’est pas à moi de vous le dire, mais à Luc Ferry, à son ex-Premier ministre qui avait balancé l’ancien ministre pédocriminel devant lui, et à la justice qui jusqu’ici a mis le dossier aux oubliettes. Mais je vous garantis qu’il ressortira un jour de la mare aux diables…