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François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

De l’avantage de maîtriser le concept

Réjouissante séance de malaise télé ce mardi 29 janvier sur France 5, dans l’horrible émission de service privé C à vous (il n’y a pas titre plus mensonger, ça devrait s’appeler C à nous, et nous c’est la petite équipe socialo-sioniste qui tient la télé) conduite par la cruche Anne-Élisabeth Lemoine.

 

« Cruche » n’est pas une insulte, c’est une qualification, la qualification d’un niveau culturel, d’un niveau de conscience, d’un niveau d’expression et au bout du compte, d’un niveau d’intelligence des choses.

L’intelligence n’existe pas toute seule, il lui faut un objet et cet objet c’est le monde, les autres. L’intelligence des choses, c’est la compréhension du monde, celui qui nous entoure, le monde politique, le monde des événements qui sans cela serait incompréhensible. Nous, on a l’honnêteté de dire qu’on ne comprend pas tout, loin s’en faut, mais on comprend plus de choses que la Cruche. En revanche, Liste Noire, Cohen de son nom biblique, comprend plus de choses que la Cruche mais sa compréhension du monde s’arrête aux intérêts de sa tribu intellectuelle.

 

 

L’écrivain et cinéaste François Bégaudeau, un gauchiste bakouninien de bon niveau (intellectuel, expressif et conceptuel) qui avait déjà fait sortir un soir Finkielkraut de ses gonds, a littéralement collé au mur les quatre propagandistes de l’émission : Anne-Élisabeth Lemoine, l’animatrice, Patrick Liste Noire Cohen, le commissaire politique, Pierre Lescure, le grand patron (du Festival de Cannes) et Marion Ruggiéri, la chroniqueuse fille de forcément pistonnée. Tout ce qu’on aime !

Réponses sans agressivité, concepts clairement énoncés, notions historiques et politiques fines, le François n’est tombé dans aucun des pièges tendus par les occupants de la télé publique. Et pourtant, ils ont tout essayé. Même Liste Noire est rentré dans son terrier, après avoir reçu deux coups sur le museau. Patrick a montré toute l’étendue de son ignorance en matière politique et journalistique. Dire que la station Europe 1 lui a fait un pont d’or pour le débaucher de France Inter, qui marche très bien sans lui...

Bégaudeau sort donc un livre que l’animatrice résume maladroitement. Sa première question montre rapidement son incompréhension, pour ne pas dire sa cruchité :

Lemoine : « Cette pensée dominante que vous critiquez très violemment... D’autant que vous détestez davantage Macron que Le Pen... Qu’est-ce que vous détestez encore plus chez Emmanuel Macron que chez Marine Le Pen ? »

Après un court extrait dans lequel Macron nous vend son parcours de fils du peuple super méritant, Lemoine tente de sauver le président : « Ça s’appelle un peu la méritocratie non ? »
Traduction : qui peut critiquer la méritocratie ? Qui peut critiquer ce jeune président valeureux parti d’en bas ? La réponse vient à 4’26.

 

Bégaudeau : « Je pense que la falsification première de la bourgeoisie c’est de faire croire que l’ordre en place est légitimé par le travail, l’effort et le mérite. Au mépris et dans la dissimulation d’opérations qui n’ont rien à voir avec le mérite qui sont précisément des opérations d’héritage donc c’est une classe, si vous voulez, qui s’est toujours édifiée sur un mensonge. Ce qui rend d’autant moins étonnant le fait qu’elle soit si prompte à tout falsifier et à utiliser des mots qui ne veulent rien dire, parce que précisément elle repose sur une fable qui est celle du mérite alors qu’on sait bien qu’il n’y a aucun mérite à devenir Emmanuel Macron quand on vient de là où il vient. »

Lemoine  : « Vous n’avez aucun mérite François Bégaudeau dans votre parcours ? »

Bégaudeau reprend : « Donc effectivement la bourgeoisie qui doit toujours relégitimer sa position qui est une position inique, c’est une position inique d’être à ce point-là plus riche que tant d’autres, et donc il faut pour la relégitimer eh bien mettre au point tout un système de valeurs parmi lesquelles effectivement le mérite est une pierre d’angle fondamentale, la fameuse “valeur travail” venant d’une classe qui en général délègue le travail à autrui, c’est quand même encore une chose qui pourrait susciter la détestation quand même ça… »

 

On entend une énorme mouche à merde voler sur le plateau. Lescure est pétrifié, Cohen croise les bras, la fille de Ruggiéri reste coite. Tout le monde se sent visé. « Inique », « détestation », les mots font leur effet, bien plus que des injures. L’imposture bourgeoise n’a pas l’habitude d’entendre des vérités fondamentales ! Et c’est bien parce que Bégaudeau a reçu (en tant que scénariste) la Palme d’or pour le film Entre les murs en 2008, qu’il fait donc un peu partie de la grande famille du cinéma, que les vautours ne lui fondent pas dessus. Il est de gauche, il est du sérail, comment peut-il ? C’est tout simplement la vraie gauche qui s’exprime...

Ne pouvant le coincer par les moyens habituels, Lemoine essaye de le coincer sur la « violence » des Gilets jaunes, gilets pour lesquels Bégaudeau montre une vraie tendresse. Comme on ne peut pas être pour la violence, Bégaudeau sera coincé, « pense » Lemoine... Sa déception sera au niveau de son ignorance.

Lemoine  : « Y a eu un refus de la violence François Bégaudeau. »

Bégaudeau  : « Mais la violence ça fait partie de la conflictualité sociale et politique ! Il y a énormément de choses, il y a énormément de progrès dont vous profitez maintenant et que vous trouveriez absolument légitimes et justes qui se sont arrachés par la violence, en tout cas par le désordre. Mais quand on est assis sur une situation, on n’a pas intérêt au désordre. »

Lemoine  : « Vous aussi vous avez profité de ces progrès. »

Bégaudeau  : « Sauf que moi ces progrès j’en connais l’historicité… »

Traduction : quand on sait pas, on la boucle. Bégaudeau se lance alors dans un cours d’histoire de la politique, qui laisse tout le monde pantois.

Bégaudeau  : « C’est pas le pouvoir qui fait la politique, “le pouvoir lui fait de la police” dirait Jacques Rancière, c’est-à-dire qu’il est là pour se préserver. La politique c’est quand des gens s’invitent, font effraction dans un jeu institutionnel qui a été déterminé par le pouvoir, donc par exemple quand ils font un mouvement comme celui des Gilets jaunes… »

 

Surgit alors la fille de, Marion Ruggiéri, qui va tenter à son tour la question perfide, une véritable question de flique de la pensée, une question de gestapiste. Elle non plus ne sera pas déçue.

Fille de : « Qui sont vos amis politiques que vous venez d’évoquer ? »

Bégaudeau  :« Ben j’ai un grand ami qui est Bakounine. »

Si on tend l’oreille, on peut entendre Liste Noire, les joues gonflées de mépris, susurrer « il a pas pu venir Bakounine ce soir ». Le degré zéro de la connaissance politique. Sans parler de la volonté de dialogue...

Bégaudeau précise sa pensée : « Mais moi je me sens très proche de tous les gens qui précisément essayent de faire effraction dans le jeu qui reconduit toujours les mêmes et qui reconduit toujours les mêmes injustices. »

« Les mêmes », les « injustices », mais qui vise-t-il donc ? La fille de tente une seconde déstabilisation, celle de l’amalgame fasciste, à 16’27. On sent la limite du bagage conceptuel.

Ruggieri Jr : « Vous dites les bourgeois n’acceptent les prolos qu’à condition qu’ils rentrent dans les cases qui leur sont assignées par ces mêmes bourgeois, exemple avec Ruffin. Est-ce que vous, vous auriez pu voter France insoumise ? Un parti qui par ailleurs n’a pas appelé à faire barrage, expression que vous détestez, au Rassemblement national… »

Bégaudeau  : « Vous voulez absolument me faire jouer un jeu que j’exècre que j’appelle “le jeu électoral”… »

Bégaudeau enfonce le dernier clou à 17’10 : « On retrouve finalement une bourgeoisie qui a l’air très moderne mais qui a toujours des réflexes du XIXe siècle, c’est-à-dire en gros, ce que la bourgeoisie ne pardonne pas aux gens qui émergent des classes populaires ou qui les représentent comme Ruffin, c’est quand même un peu “faute de goût” vous voyez. Je pense que dans la répulsion que ressent la bourgeoisie actuellement par rapport aux Gilets jaunes y a quand même beaucoup l’idée que ils ont mauvais goût. C’est vrai qu’ils ont un peu des sales gueules quoi… »

Ça en est trop ! Le millionnaire Lescure, qui se sent visé depuis le début avec les dizaines de millions qu’il a dépensés personnellement à Canal, tente de calmer le Bégaudeau.

 

Lescure : « On est encore à plus de 50% de soutien [aux Gilets jaunes] quand même. »

Lemoine perroquette [1] : « Eh oui y a beaucoup de sympathie… »

Bégaudeau : « Mais parce que la bourgeoisie représente une minorité dans la société ! »

Lemoine : « Une minorité audible. »

Bégaudeau  : « C’est bien ça la grande farce, c’est que une minorité très audible, qui occupe beaucoup beaucoup de lieux disons d’expression, occupe le pouvoir depuis 200 ans. Alors qu’effectivement la bourgeoisie au sens le plus large ben c’est le vote Macron, c’est-à-dire en gros 10-15% de la population. »

Ils ont voulu calmer le jeu et Bégaudeau en a profité pour leur mettre encore une baffe. Cohen suggère de retirer perfidement les bourgeois du jeu électoral pour piéger Bégaudeau sur la démocratie, sa démocratie...

Bégaudeau  : « Je n’ai que empathie et amour pour les bourgeois, je veux pas les exclure du jeu, qu’ils viennent discuter avec tout le monde. Simplement qu’ils arrêtent simplement d’être à ce point-là centrés sur la défense de leurs intérêts. »

Les bourgeois en plateau se sentent mystérieusement visés par toutes les piques antibourgeoises, allez comprendre pourquoi... sans tomber dans la psychanalyse de comptoir, cette culpabilité explique en partie leur haine des Gilets jaunes et leur agressivité plus ou moins retenue face à un redoutable bretteur.

Lescure tente une dernière perfidie en cherchant à embourgeoiser le Bégaudeau à 18’33 : « Je me souviens plus si vous aviez un nœud papillon à Cannes… »

Traduction : tu es des nôtres, tu es un salaud – au sens sartrien – comme nous. Alors ferme-la.

L’émission passe ensuite l’extrait de Finkielkraut expulsé de Nuit debout en avril 2016, histoire de montrer que le populisme, donc le peuple, c’est la violence. Et l’antisémitisme, cela va sans dire. Mais peut-être est-ce un hommage sous-jacent à Bégaudeau qui avait en d’autres temps exaspéré le penseur sioniste, qui avait explosé comme lors de sa confrontation avec Abdel Raouf Dafri, le scénariste du film d’Audiard, Un Prophète... On ne s’en lasse pas !

 

 

Voilà pourquoi les tenants de la télé française n’invitent pas ceux qui savent parler, qui ont la culture politique, et qui ne sont pas de purs socialo-sionistes. Voyez-vous, ça crée de l’embarras, de l’embarras bourgeois !

 

 

Sorti de l’émission, Bégaudeau a été alpagué par l’homme qui pourchasse dans les rues de Paris les stars des médias qui sont quasiment toutes anti-Gilets jaunes :

 

 

Conclusion : une autre télé est possible.

 

Vous aussi, vous pouvez muscler votre compréhension du monde !

 

Notes

[1] Du verbe perroquetter.

Le conseil de lecture de Bégaudeau,
chez Kontre Kulture

 

Lemoine & Cohen, le degré zéro du journalisme et de la culture, sur E&R :

 






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99 Commentaires

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  • #2136384
    Le 31 janvier 2019 à 17:50 par Talion
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Oh la vache, j’ai pitié de Lemoine, Cohen et Lescure... Ils ne sont vraiment pas au niveau, ça a été un massacre à sens unique.

    C’te volée de bois vert... Il s’est acharné (avec succès en prime) à les faire passer pour des cons et des ignares pendant toute la durée de l’émission.

    Ils se sont fait écrasés comme des lapins pris dans des phares... Aucune des techniques de diabolisation n’a marché, il leur a roulé dessus comme si ils avaient juste été une flaque de boue.

    J’avoue avoir pris mon pied... ^^

     

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  • #2136533
    Le 31 janvier 2019 à 21:14 par Aldébaran
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Voilà pourquoi Soral n’est jamais invité !

     

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  • #2136570
    Le 31 janvier 2019 à 22:09 par Sedetiam
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Ces gens son masos, mais tant va la cruche à l’eau :
    Bégaudeau :



    « Sauf que moi ces progrès j’en connais l’historicité… »




    Normalement c’est ippon.
    Sauf que l’arbitre tatillon dit que les gars sont restés sur le cuI et pas sur le dos...
    Ce qui nous amène, fort heureusement, la claque dans le dos :



    « Ben j’ai un grand ami qui est Bakounine. »




    Et ça, à cet instant-là de la questionnette (au sens inquisitoire du terme), même si tu es fille de, tu (te) ramasses...

    Et cerise sur le cactus, A.S. qui refourgue les textes choisis du lascar précité valant réunification de tous les titres, au sens - aussi - sportif du terme.
    Cependant, on ne sait pas si PLNC se mime une petite quenelle à 8’51 ou s’il prépare sa main en signe de « baisse d’un ton »...

     

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  • #2136605
    Le 31 janvier 2019 à 23:35 par pierre-carret
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Merci François Begaudeau. Quel bonheur jubilatoire. Vous me faite pensé à Christophe Dettinger face à ces pauvres gladiateurs de la ripoublique. Seul contre quatre, vous mettez une telle pression que les pauvres bougres, sont obligés de reculer malgré la souricière qu’ils avaient soigneusement préparés. Habitués qu’ils sont à déchiqueter leurs proies tel une meute après l’hallali, ils doivent laisser le gibier leur échapper après s’être fait copieusement encorner. J’en profite pour signaler aux amateurs de gilets jaunes, un débat durant lequel, et cette fois à l’inverse numérique, le politologue de service devait se faire au petits oignons les quatre crétins gilets jaunes venus se friter avec le champion bardé de diplômes samuel hayat. Scrogneugneu l’intelligence collective de ces manants fait largement bon effet face au terne dogme de ce VPR de l’oligarchie. https://www.youtube.com/watch?v=myi...

     

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  • #2136651
    Le 1er février 2019 à 02:44 par Desguarde
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Cohen va pouvoir rajouter un nouveau nom sur sa liste.

    Le massacre intellectuel ; une vrai boucherie.

    Voila ce qui se passe quand le cocon de l’entre-soit bien pensant "échange" des idées avec le réel et l’argumentation... une jolie volée de bois vert.

     

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  • #2136660
    Le 1er février 2019 à 03:39 par Francois Desvignes
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    La garantie du peuple (la démocratie) c’est la peur de l’enfer chez leurs élus.

    Que nous élisions ou subissions un gouvernant n’a en soi que peu d’importance car , pour nous les gouvernés, notre sauvegarde n’est ni dans l’hérédité ni dans l’élection.

    Ce n’est même pas que le riche ou le plus puissant daigne les années bissextiles poser un regard compatissant sur la misère de notre condition, ce que de toute façon, on ne lui demanderait même pas, la pauvreté étant suffisamment lourde à porter pour ne pas y ajouter l’humiliation de la mendicité.

    Non, ce qui compte c’est que ceux qui nous gouvernent aient peur de l’enfer.

    Il vaut mieux vivre sous le sceptre de Saint Louis sous son chêne que sous celui d’Adolf ou Joseph que nous aurions pourtant élus.

    Car ce qui fit que Louis fut un saint et pour nous donc un protecteur, et au contraire Adolph et Joseph des montres, c’est la crainte Dieu.

    Louis savait que s’il faisait le con, il devrait en rendre compte à Celui à Qui personne ne peut mentir et que le salaire de son injustice serait une punition éternelle.

    Tandis que Adolph et Joseph, se prenant pour dieu, prenaient celui d’en Haut "pour un clochard itinérant vivant aux crochets de la société" (verbatilm dans le dictionnaire soviétique au nom de "jesus Christ", ce qui nous causa le nombre de vistimes innocentes que nous connaissons.

    La condition de la démocratie ce n’est pas l’élection.
    C’est le certificat de baptême.

    Si nos candidats à l’élection peuvent en justifier, même novices, ils sont sans danger
    Si au contraire, ils se revendiquent a christiques, surtout expérimentés, il ne faut surtout pas les élire, ni même participer à leurs simagrée d’élections

     

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  • #2136709
    Le 1er février 2019 à 09:29 par Pierre Loup
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Je ne comprend toujours pas ni E&R et surtout Soral de ne pas faire des ’’best of’’ des meilleurs analyses de Soral depuis 2011 jusqu’à aujourd’hui sur tout les sujets.
    Ce serait très intelligent de le faire !

     

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  • #2136721
    Le 1er février 2019 à 09:57 par Dure réalité
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Quand la vérité sort par quelqu’un d’éduqué par le système, qui a mangé à la même gamelle que ceux qu’il dénonce, on peut dire que le système du mensonge touche à sa fin.
    Comme le système le sait, il en joue pour nous mettre tous dans le chaos afin de faire table rase avant de lui même remettre la table une fois encore pour le monde d’après. De tout temps les empires se sont effondré et les démocrates le savent depuis qu’ils ont écrit sur leur billet de banque : Ordre Après Chaos.

    François Begaudeau démontre toute l’hypocrisie bourgeoise du système, et donc la sienne car il en vie très bien aussi, arguments par lequel ses adversaires du jour le taclent forcément après l’avoir invité pour qu’il vende son boukin à leur sujet à tous.

    J’espère un jour sur ce plateau bourgeois, qu’un ancien athé aimé du système les fera aller au bout de leur réalité : la démocratie c’est dieu, et ce dieu c’est le diable. La démocratie est la pire de toutes les religions. Le peuple ne choisi pas son représentant, c’est soit Dieu, soit le Diable qui le fait. La démocratie étant un outils pour uniformiser les peuples dans une seule est même religion sans dieu tout en adorant "le porteur de lumière" , nous nous eclairont tous à la même chandelle si nous ne connaissons pas notre propre Dieu, pire si nous pensons n’en avoir aucun.

    Au final les arguments d’intellectuels sans foi sont donc hypocrites , car ils savent vers quoi on va, mais font encore du business avec en tirant frénétiquement sur leur clope... La conscience qui parle sûrement. Pendant ce temps là l’humain continue de chuter dans sa rebellion, sa religion chaotique d’accuser ses bourreaux tout en mangeant dans leur gamelle car il ne peut en être autrement tant que tous pratiquent la même religion. En ça les démocrates ont toujours la main et quenelisent tout ceux qui pensent échapper au système sans foi en autre chose qu’en lui, qu’on imagine ce système être le peuple ou bien ses dirigeants... À New world Order... Au cœur même de la consciense de chaque individu. Ils y sont parvenu les démons. Chacun le sien et Dieu pour tous.

     

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  • #2137519
    Le 2 février 2019 à 15:13 par Michel Mertz
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    Agréablement surpris par cette intervention de Bégaudeau, que je saluerai pour ce qu’elle est : une rhétorique percutante qui sait déjouer toutes les peaux de banane disposées pour l’empêcher, en temps normal, de se déployer. Cela démontre de sa part une solide expérience, et analyse à tête reposée j’imagine, des pièges inhérents au dispositif médiatique.

    Hélas, les limites du personnage, si elles ne sont pas trop perceptibles dans ce cas d’espèce, m’ont sauté aux yeux encore récemment lorsqu’il était invité dans "C Politique", autre émission de week-end insupportable de France 5. On aurait, sur un plan purement conceptuel et intellectuel, beaucoup d’atomes crochus avec un Bégaudeau, mais il bute aux limites du logiciel antifasciste à la con qu’il n’a pas su ou voulu désinstaller. Dès qu’il est question de ce qu’on assimile à "l’extrême droite", les fils se touchent dans son cerveau pourtant bien formé, et il peut se montrer aussi con et borné que le représentant lambda de la "gôchiasse" boboïde.

    Ceci étant dit, son évolution - si ses propos traduisent une évolution - est toujours plus positive que celle d’Onfray post-AVC...

     

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  • #2137592
    Le 2 février 2019 à 17:31 par Maneki
    François Bégaudeau atomise Lemoine, Cohen et Lescure

    À propos de Cohen, dans la 2e vidéo : "C’est parce qu’il est pas assez articulé intellectuellement". Quenelle de 175 !

     

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