Voir mon message ci dessus. Sans loi Pompidou, c’est la porte ouverte à la planche à billet (QE) et à l’inflation.
On peut pas être contre cette loi et contre la planche à billet façon US, c’est soit l’un, soit l’autre.
Et être pour la planche à billet c’est être pour la création fiduciaire hors de l’économie réelle (en gros, tout ce qu’on reproche à l’économie financiarisée de notre époque).
Résultat : inflation, regarde celle en europe dans les années 60, avant la loi pompidou justement ...
(pour les US c’est différent vu le statut monétaire du $, la quantité en circulation ds le monde, et les enjeux géopolitiques)
Le raisonnement est "simple", il fait parti des fondamentaux qu’aiment bien rappelés O. Delamarche.
Supposons qu’il existe une masse monétaire M pour une quantité donnée Y de richesse. Si la quantité de M augmente sans que Y suive dans les mêmes proportions, alors la valeur de M baisse. Rien de plus logique ...
Et qui paye ? c’est pas forcément l’état (qui peut toujours sortir plus d’argent), mais c’est l’épargne et le revenu du peuple, dont la valeur fond comme neige au soleil ...
Sinon c’est facile, l’état imprime des trilliards d’euros et devient riche !
Contrairement à E. Chouard, il faut être économiste pour comprendre les mécanismes de création monétaire, d’inflation, de répartition etc... L’économie n’est pas qu’une science humaine, c’est aussi une science "tout court" qui peut échapper aux bonnes volontés du politique.
Et, je me répète, la loi Pompidou permet d’emprunter à taux négatif ! Si ça c’est de l’esclavage, je veux bien être esclave moi aussi ! Et si les taux sont élevés, c’est que l’état créé de la monnaie sans contrepartie en richesse ’réelle’. Ou que le privé créé plus de valeur avec la même quantité d’argent ...
Alors que la planche à billet permet "d’emprunter" à taux 0, mais en affaiblissant la valeur de la masse totale de la monnaie en circulation (et non seulement l’actif / passif de l’état). Comme je l’ai dit plus haut, c’est le peuple qui trinque ...
Tout le monde prends les politiques pour les caniches des banquiers, mais si c’était le cas, ils n’auraient AUCUN intérêt à réduire les déficit (austérité en vigueur), bien au contraire, ils nous en refourgueraient encore plus ! C’est pas tellement qu’ils sont leurs ennemis non plus (faut pas déconner...), mais ils se tiennent tous les 2 par la barbichette comme on dit ...