Très bien Ayssar. Il aurait néanmoins fallu aussi un peu parler des difficultés dues aux sécheresses sur plusieurs années, qui bien sûr ne sont pas de la responsabilité du gouvernement, et aussi des exactions fréquentes des services de sécurité.
J’espère qu’un jour ces propos décrivant les manipulations de la période mars-Juillet 2011 pourront être repris sur nos grands media, même s’il faudra pour cela un autre gouvernement en France, tant nos politiques, sous Sarkozy et Hollande, se sont enfoncés dans leurs erreurs d’appréciation et les contributions occultées ou ouvertes aux rebellions et aux mercenariats, et non pas dans le soutien aux réformes demandées et aux réformes proposées et peu à peu appliquées malgré les difficultés !
Au meeting d’octobre 2011 à l’Odéon, j’y étais aussi ; Juppé était au premier rang assis à côté d’un ami diplomate arabisant connu, en retraite, ex fondateur de la section CFDT au quai d’Orsay, sympathisant socialiste. A la sortie je lui ai dit que pour moi, depuis l’affaire libyenne, le ministre Juppé était complice d’agression et de crimes de guerre, et qu’il continuait à l’être dans l’affaire syrienne. Je connais aussi Bourhan Ghalioun depuis qu’il était étudiant à Paris en 1972-73... en 2011 le Quai l’a quasiment "drogué" d’honneurs et d’illusions au lieu de soutenir les réformes proposées et les réformes demandées, Juppé déclarant aux USA en juillet 2011 "en Syrie le processus de réformes est mort" au lieu d’encourager les figures syriennes de l’étranger à rejoindre le processus public de discussions politiques organisé en juillet à Damas.
Jeudi 10 dernier, lors d’un colloque à la Sorbonne sur les "stratégies", M Boyer professeur de relations internationales à Polytechnique a dit, à propos de l’Ukraine, qu’en France il régnait un sorte d’omerta sur la discussion des problèmes géopolitiques, que toute personne qualifiée déviant du courant dominant était soupconnée d’être payée par Poutine. Depuis la salle, j’ai ajouté " sur la Syrie aussi", c’est l’omerta et la censure"
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