Alors que les négociations se poursuivent pour le passage d’un convoi humanitaire russe sur son sol, l’Ukraine à travers son ministre des Affaires étrangères Pavel Klimkine, a appelé dimanche les membres de l’Union européenne et de l’OTAN à lui apporter une aide militaire urgente.
Parmi les pays sollicités, l’Allemagne, qui s’est empressé de répondre négativement, via le porte-parole de sa diplomatie, Martin Schäffer :
« Le gouvernement allemand n’a pas l’intention de fournir des équipements militaires concrets en situation de crise. »
Même refus de la part de la Finlande, déjà fort inquiète des conséquences pour son économie des tensions entre les capitales occidentales et Moscou, et dont le premier ministre Alexander Stubb :
« C’est évidemment impossible. Nous savons que l’Otan ne fournit d’aide militaire qu’à ses membres, tandis que l’UE n’a pas les moyens d’apporter ce genre d’assistance. L’UE (...) a signé un accord d’association avec l’Ukraine, c’est la force douce qu’elle utilise. »
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a clairement réagi à la demande de Kiev :
« Une aide militaire apportée à Kiev par l’Otan et l’Union européenne irait à l’encontre de toutes les ententes réalisées sur la nécessité d’un cessez-le-feu et du lancement de pourparlers. »