Le désir de Moscou de faire parvenir une aide humanitaire massive se heurte à la mauvaise volonté de kiev.

Alors que le convoi de 280 camions est toujours stationné sur le territoire russe, les autorités ukrainiennes ont fait savoir qu’elles refusaient de qualifier le fret russe d’aide humanitaire. Une attitude qui navre le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) qui via sa porte-parole, Galina Balzamova, a pris acte de la décision de Kiev :

« Des négociations tripartites sont en cours. Il importe d’obtenir la reconnaissance par Kiev qu’il s’agit bien d’une mission humanitaire. Pour le moment, une telle reconnaissance fait défaut. Moscou et Kiev doivent s’entendre. Tant qu’il n’y a pas d’accord sur les détails entre la Russie et l’Ukraine, la Croix-Rouge ne peut prendre le fret humanitaire sous sa juridiction. »

La Russie tente de faire évoluer rapidement la situation en ce qui concerne son initiative humanitaire, et de manière plus générale dans le conflit qui oppose le Donbass au pouvoir de Kiev. Ainsi, Vladimir Poutine s’est entretenu aujourd’hui par téléphone avec la chancelière allemande Angela Merkel, quant au vice-ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, il a appellé Peter Maurer, le président du CICR pour lui fart part de l’urgence de débloquer la situation.

À noter l’imagination débordante d’une certaine Annie Daubenton, journaliste d’État (France Culture, France Inter, France Culture) et essayiste (auteur notamment de Russie, l’État carnivore...), conseillère de coopération et d’action culturelle à l’Ambassade de France à Kiev de 1998 à 2001, qui dans un élan de zèle russophobe s’est livrée sur i>Télé, à des accusations, dénuées de tout fondement, comme toutes celles visant Moscou dans l’affaire ukrainienne, en affirmant qu’il se pourrait bien que les 560 chauffeurs russes (à raison de deux chauffeurs par véhicules pour 280 camions) soient une véritable petite armée, une sorte de cheval de Troie prêt à déferler sur l’Ukraine...

Diabolique !