Une installation secrète, gardée par le Hezbollah, où seraient stockées plus de 8 000 barres de combustible, dans le but de fabriquer LA bombe avec l’aide de savants nord-coréens et iraniens...
Le scénario du prochain James Bond ? Non ! les folles rumeurs répandues par le « grand magazine d’enquêtes et d’investigation » allemand Der Spiegel, qui, se faisant le relais de la propagande atlantiste la plus délirante, a publié, après avoir consulté « des documents exclusifs, images satellites et relevés de conversations interceptées par les services de renseignement », un article sur la construction d’un complexe nucléaire syrien près de la frontière libanaise. Le site, nommé « Zamzam », pourrait servir à édifier un réacteur ou une usine d’enrichissement de l’uranium, selon des « experts occidentaux ».
L’agence de presse syrienne Sana a réagi dans un communiqué à « ces informations » :
« Dire comme le magazine Der Spiegel que la Syrie est en train de construire une station nucléaire est un mensonge et une allégation ridicule. La Syrie dément ces allégations (..) qui font partie du complot qui la vise à travers une campagne de tromperie et les pressions qu’exercent sur elle des forces régionales et internationales impliquées dans l’agression. »
Damas avait déjà été accusé par les médias atlantistes d’avoir utilisé du gaz sarin dans une attaque ayant fait plusieurs centaines de morts en août 2013 et qui s’était révélée être une vaste manipulation des « jihadistes modérés » et des services occidentaux. L’intervention ferme de la Russie et la mise en place avec succès d’un plan de démantèlement des 1 300 tonnes d’armes chimiques syriennes avaient permis d’éviter une escalade militaire dans laquelle François Hollande souhaitait se lancer avec légèreté...
Un véritable chef d’État, le président syrien Bachar al-Assad, a tenu à revenir sur l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo dans un entretien donné au mensuel tchèque Literarni noviny :
« Les politiques en Occident sont myopes et bornés. Je tiens à rappeler aux Occidentaux que, dès le début de la crise syrienne, nous les avons mis en garde contre des conséquences pareilles, en disant que le soutien, y compris politique, du terrorisme ne manquerait pas de se répercuter sur vos pays et vos peuples. Mais personne ne nous a écoutés. »
Le dirigeant syrien propose des pistes pour assécher le terreau favorable à l’apparition de vocations terroristes :
« Nous avons besoin de la culture et de l’éducation pour venir à bout de l’analphabétisme, il nous faut une économie efficace pour triompher de la misère, et un échange d’information entre États est indispensable dans la lutte contre le terrorisme. »
On peut douter que son message soit entendu à Paris...