Comme je me suis fait interpeller fortement (enfin, insulter à ce stade…) par Caroline Fourest sur Le Huffington Post, j’ai un peu regardé ses derniers billets, et je suis tombé sur celui-ci :
« Halte à la propagande. LES FEMEN sont très clairement anti-Svoboda et anti-Secteur droit, qu’elles ont décrit comme leur ennemis dans un tweet. Il faut être particulièrement pro-Poutine pour ne pas l’entendre… Vieille propagande soviétique. Les partisans de la Révolution Orange étaient déjà qualifiés de nazis, puis les FEMEN, puis Euro-Maïdan dans son ensemble… Grossier. »
Donc un visiteur (que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam) demande des explications (pour de bonnes ou de mauvaises raisons) sur la vision des FEMEN sur l’extrême-droite ukrainienne – et il finit par se faire traiter de "Pro-Poutine", de "Propagandiste soviétique" et de "Grossier". (Je fais d’ailleurs ici le pari que, dans quelques semaines, la propagande essaiera de dénoncer les gens qui dénoncent des néonazis dans un gouvernement en Europe comme étant "évidemment" d’extrême-droite…)
Chacun appréciera d’ailleurs dans cette dialectique qui use de méthodes soviétiques ou d’extrême-droite – méthodes déjà utilisées à mon égard en tant que criminel de lèse-"journaliste"… Bref, en l’espèce, selon Mme Fourest, aucune raison d’enquêter, elles ont déjà donné leur vision… dans un tweet ! Du lourd, quoi…