Le premier ministre irakien Haider al-Abadi a pris la décision de remanier son armée, après une enquête d’un mois sur des cas de corruption avérés.
18 nouveaux commandants ont été nommés et 26 officiers ont été limogés et 10 autres mis à la retraite après des révélations sur une pratique frauduleuse : le reversement par certains soldats à leurs supérieurs de la moitié de leurs soldes en échange d’une autorisation de quitter la caserne pour exercer une activité salariée.
Outre ces faits délictueux, il s’agit aussi de donner un avertissement aux officiers qui céderaient facilement à la tentation de se replier sans combattre face aux attaques des troupes de l’État islamique.
La coalition internationale revendique plus de 800 raids aériens dont l’un aurait blessé ou tué le chef de l’État islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi, désormais désigné par les siens par le nom « Calife Ibrahim Ibn Awad » et « Commandeur des croyants », cependant un enregistrement audio destiné à faire taire cette rumeur a été diffusé sur internet.
Ce dernier a affirmé que les États-Unis et leur alliés ne pourraient pas venir à bout de son armée par voie aérienne et seront obligés de déployer des troupes au sol. Il a appelé ses partisans à multiplier les assauts contre les zones chiites et leur a demander aussi de s’en prendre à la famille royale saoudienne avant de conclure :
« Sa marche [de l’armée de l’État islamique] ne s’arrêtera pas et son expansion se poursuivra, si Dieu le veut. La marche des moudjahidines se poursuivra jusqu’à ce qu’ils atteignent Rome ».