Afin de consolider son pouvoir dans les zones qu’il contrôle, l’État islamique a exprimé sa volonté de mettre en place sa propre monnaie, en métal précieux.
Cette monnaie fut introduite par Othman ibn Affan, troisième calife de l’islam au VIIeme siècle. Elle était composée de pièces en or d’un poids de 4,3 grammes, le dinar islamique, et de pièces en argent d’un poids de 3 grammes, le dirham islamique. Des imams à Mossoul et dans la province de Ninive ont annoncé son retour prochain.
L’État islamique alimente sa trésorerie via des sources multiples : la vente de pétrole au marché noir issu des installations en Irak et en Syrie, qui rapporterait près d’un million de dollars par jour, à laquelle il faut ajouter les fonds provenant de généreux donateurs des monarchies du Golfe, le butin amassé lors du pillage des zones contrôlées, ainsi que le fruit des tractations avec les États dont il détient des otages. Or et argent, « reliques barbares », constituant une richesse sûre, contrairement aux montagnes de papier-monnaie.