Les négociations politiques sur le conflit syrien patinent à Genève. Mais celles qui concernent la situation militaire, et qui se déroulent à Astana, au Kazakhstan, se font désormais sentir sur le terrain. Ces discussions sont parrainées d’un côté par la Russie et l’Iran, des alliés du régime syrien, et de l’autre par la Turquie, qui soutient des rebelles.
Quatre zones de désescalade ont été dégagées. Vendredi 15 septembre, Moscou, Téhéran et Ankara ont annoncé l’envoi prochain de troupes dans l’une de ces zones, situées dans le nord de la Syrie. La mission de ces forces de contrôle : prévenir les incidents et les accrochages.
- Idleb est ce petit point rouge au nord-ouest de la Syrie, tout près de la frontière turque
L’accord trouvé à Astana, où des discussions ont lieu depuis janvier, concerne la région d’Idleb, dernière région encore largement contrôlée par les rebelles. Concernées aussi : certaines parties de Lattaquié, Hama et Alep. Ces trois villes sont actuellement aux mains du régime de Damas.
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Syrie : Russie, Iran et Turquie unis pour maintenir l’ordre
dans la zone de désescalade d’Idleb
- Des islamistes du groupe Jaish al Fatah sur un point de contrôle à la ville d’Idleb, en juillet 2017
Pendant une nouvelle rencontre à Astana, les pays négociateurs se sont accordés sur les modalités de fonctionnement de la quatrième zone de désescalade en Syrie, dans la province d’Idleb.
La Russie, l’Iran et la Turquie ont annoncé le 16 septembre depuis l’Astana un accord pour déployer ensemble des forces de maintien de l’ordre dans la zone de désescalade d’Idleb dans le nord de la Syrie.
Les trois pays déploieront des « forces de contrôle de la désescalade » dans la région d’Idleb et dans « certaines parties » des régions de Lattaquié, de Hama et d’Alep, dans le nord de la Syrie, selon un communiqué commun diffusé au terme de deux jours de pourparlers à Astana.
Ces forces auront pour mission de « prévenir les incidents et accrochages » entre les forces gouvernementales et les combattants rebelles, qui contrôlent majoritairement la région d’Idleb, frontalière de la Turquie et voisine de la province côtière de Lattaquié, fief du régime.
Les trois pays se sont encore mis d’accord pour garantir le fonctionnement des quatre zones de désescalade en Syrie pendant une durée d’au moins six mois, avec une option de prolongation.
La ville d’Idleb est passée fin juillet sous le contrôle de djihadistes de l’ex-branche d’Al-Qaïda en Syrie du Fatah al-Sham (ex-Al-Nosra), après le retrait d’un groupe rebelle rival Jaish al-Fatah.
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En marge de ces négociations, et parce qu’on n’est jamais trop prudent, la Turquie cherche d’après ce tweet à s’équiper du système anti-missile S-400 russe. S’exposant, comme le texte l’indique, à des sanctions américaines.
Décidément, la classe (internationale) est de moins en moins sage, et le prof punit de plus en plus ses élèves...
Et une classe où il y a de plus en plus de mauvais élèves, c’est une classe où le prof est mauvais.
#US are considering to impose sanctions on #Turkey for the S-400 deal with #Russia.https://t.co/RrerKXJF8f pic.twitter.com/D6WtvPtcqs
— Enrico Ivanov ☦ (@Russ_Warrior) 15 septembre 2017