D’où nous parlent-ils ??? Quelle légitimité ont-ils ?
Manier les mots, être un bon orateur ou écrire de façon claire et limpide en décrivant les multiples réalités de ses congénères ne fait pas de cette personne, un individu qui sortirai du lot ou qui devrait avoir plus d’importance, que ce ou ceux dont ils parlent.
Pour faire simple, et dire les choses clairement, lorsque que tout un chacun œuvre dans son emploi ou dans son métier, sauf cas à la marge, des aurelien#zoé sagan(le dièse, en mode "hashtag", c’est une quenelle, un bras d’honneur, un majeur dressé et encollé de verre pilé) fuient la réalité de leurs congénères, ceux-là même qu’ils prétendent défendre, représenter voire soutenir. Je ne réagis pas de façon pavlovienne en disant que si un intellectuel ne souffre pas ou n’a pas souffert, il n’est pas légitime à parler d’un sujet, mais plutôt qu’il serait légitime, qu’en plus de souffrir, pourquoi pas des mêmes maux qu’il décrit, qu’il ait encore la force, le courage et l’abnégation de faire sonTRAVAIL (là, le mot travail prend tout son sens) d’intellectuel et donc de rapporter aux autres êtres humains ce qu’il a constaté et vécu, y compris, pour plus de véracité, dans sa chaire. Sinon, nous nous retrouvons avec des sagan...60 kg, tout mouillé, un jour de mistral, il finit plaquer contre un mur. Ce type d’individu de salon mondain parisien n’a vraisemblablement jamais travaillé de ses mains. Il ne connaît sans doute pas le notion du "fruit de son labeur". Des personnes comme Alain Soral, dont je ne suis bien entendu pas l’avocat, même si majoritairement, ici, sur ER, nous avons à peu de choses prêts, le même avis sur le Patron, ont gagné en noblesse et justement en légitimité, en ayant vu et vécu ce dont ils nous parlent. Malgré les difficultés, la souffrance, Alain S., pour ne citer que lui, continue le travail.
Très égocentriquement, j’aurais envie de dire que j’ai passé mes 23 dernières années à faire le "job". Le même que celui d’Alain Soral, que Dieudonné, que Xavier Poussard, Étienne Chouart, Pierre Hilard et d’autres que j’oublie.
Je l’ai fait en plus de mes journées de Travail, après m’être occupé de mes trois enfants et de mes parents (handicapés, les deux, par le fait d’avoir TRAVAILLÉ). Ça m’a coûté des nuits blanches ou très courtes mais ça m’a apporté la capacité de donner à penser à certains de mes congénères. Souvent, en réponse à mon partage, je n’avais droit qu’à des regards dubitatifs, empreints d’interrogations...
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