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Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

Propos recueillis par Monika Berchvok pour Rivarol

Note de la Rédaction

Un entretien paru dans le numéro 3655 de Rivarol du 2 avril 2025.

Passionné d’histoire, Yves Leblond s’intéresse en particulier à l’historiographie et à la manière dont s’impose l’histoire officielle. Il vient de livrer un livre qui détruit le « mythe Schindler » chez Kontre Kulture.

 

Rivarol : Oskar Schindler est un Allemand des Sudètes. Il rejoint les rangs des formations qui veulent le rattachement au Reich de cette région tchécoslovaque dans sa jeunesse. Cet engagement va l’amener à être membre du NSDAP. Quelles sont les explications de ce passage dans le parti national-socialiste de ce futur héros démocratique ?

Yves Leblond : La légende imprimée dans le roman, La liste de Schindler, veut que l’adhésion à des partis pro-allemands ait facilité les affaires d’Oskar Schindler. Or, non seulement rien n’indique un tel état de fait, mais, au contraire, cela pouvait lui aliéner une majorité de la population tchécoslovaque, celle qui n’était pas d’ascendance germanique. Ce qui est plus probable – sans exclure une part d’adhésion sincère –, c’est que Schindler sentait le vent tourner et qu’il voulait être dans le camp des gagnants. C’est une clef de compréhension de sa personnalité à garder en tête.

 

Que pouvez-vous nous dire de sa personnalité réelle après vos recherches sur sa vie ?

Le trait le plus saillant de sa personnalité est sans aucun doute cet opportunisme que je viens d’évoquer. Le couple Schindler avait une forme particulière de cynisme qui passe pour de la bonhomie, puisque ses amitiés, reprochées si vertement à tant d’autres, sont systématiquement justifiées par la nécessité d’être aux meilleures places pour donner la pleine mesure de son prétendu altruisme. C’est ce mélange d’intelligence, d’aisance relationnelle et de sens des affaires qui caractérise avant tout Oskar Schindler. Je me dois de préciser que ce que vous appelez sa « personnalité réelle » n’est pas passé sous silence dans les œuvres de fiction qui lui sont consacrées. Pour qu’une mystification perdure, elle doit contenir la plus grande part possible d’exactitude. Le mythe Schindler repose moins sur une personnalité fantasmée que sur une prétendue soudaine inclinaison altruiste de cette personnalité.

 

Il est recruté par les services secrets militaires allemands. Quelle fut sa participation aux préparatifs du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale ?

Schindler prend fait et cause contre la Tchécoslovaquie en renseignant les services secrets allemands sur les capacités de l’armée tchécoslovaque, en leur fournissant des informations qu’il détient personnellement, mais aussi en organisant un petit réseau d’indicateurs qui lui sont subordonnés. Schindler sera recherché après la guerre par les autorités pour ces activités.
En Pologne, sa responsabilité s’accroît encore puisqu’il participe à l’incident dit « de Gleiwitz », durant lequel des troupes allemandes, vêtues d’uniformes polonais, s’emparent d’un émetteur radio afin de justifier l’invasion de la Pologne. Il sert également d’informateur à la Wehrmacht, lui permettant ainsi de s’emparer intact d’un tunnel essentiel à l’invasion.
Schindler est, dans une très modeste mesure, un acteur du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale. Cette affirmation peut sembler extravagante, mais elle l’est bien moins que celle consistant à affirmer qu’un autre « Oskar », nommé Gröning, ait pu se rendre coupable de complicité dans le meurtre de 300 000 personnes à Auschwitz en y exerçant la fonction hautement criminelle de… comptable.

 

Pourquoi Schindler débute-t-il son engagement en faveur des juifs polonais ?

Vous faites bien de préciser « juifs polonais », car plusieurs centaines de Polonais non-juifs sont restés esclaves de Schindler jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale et ont été totalement oubliés. Schindler aurait pris conscience de la brutalité dont étaient victimes les juifs lors de la liquidation du ghetto de Cracovie. Il aura fallu cela. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Schindler, pourtant si vif d’esprit, n’a pas fait preuve de beaucoup de sagacité sur ce point précis.
Quoi qu’il en soit, le récit de sa prise de conscience tardive est ponctué d’erreurs grossières, comme cette note préparatoire à un projet de film qui situe en 1941 Schindler assistant à la liquidation d’un ghetto détruit en 1943. Tout indique que Schindler connaissait le projet de liquidation puisqu’il a pu avertir certaines personnes avant sa réalisation et qu’il n’y a pas assisté.

 

Comment se retrouve-t-il en contact avec les réseaux de soutien juifs américains aux communautés d’Europe de l’Est ?

D’après un rapport de Schindler rédigé en 1945, c’est en 1942 qu’une émanation de l’American Jewish Joint Distribution Committee, le Va-adat Ezra Vehatzala (« comité d’aide et d’assistance »), envoie à sa rencontre le docteur Rudi Sedlacek. Schindler l’oriente alors vers un autre bon samaritain, le major Franz von Korab. Il se contredit cependant dans un rapport à Yad Vashem en 1955, où il prétend que c’est au contraire von Korab qui lui a présenté Sedlacek.
Ces contacts se poursuivront tout au long de la guerre. Schindler fera au moins un voyage à Budapest pour témoigner de ce qu’il sait ou croit savoir. Ce qui semble certain, c’est qu’un canal de communication, mais aussi de transfert de fonds en faveur de Schindler, s’est alors ouvert. Il n’a donc pas assumé seul les frais de sa prétendue opération de sauvetage.

 

La lecture de votre livre est une suite de surprises sur l’étendue des diverses versions et légendes qui forment le « mythe Schindler ». Comment expliquer cette multiplication des épisodes totalement fantaisistes sur lui ?

Cette question mériterait à elle seule un ouvrage. Dans les périodes de grands troubles naissent aussi bien les légendes noires que les légendes blanches, sans que l’on sache laquelle précède l’autre. La transmission orale du témoignage, l’univers carcéral, la peur, l’espoir : tout cela favorise la construction de récits effrayants, et donc nécessairement de récits rassurants.
Une partie de la réponse se trouve probablement dans l’imaginaire collectif des personnes ayant relaté l’histoire de Schindler. Imprégnés de messianisme et de religiosité, ceux qui ont bâti le mythe l’ont fait à partir de leurs propres références. L’épisode des femmes juives asservies par Schindler dont le train est détourné vers Auschwitz donne lieu chez Stern à une lecture imprégnée de culture juive puisque la résolution miraculeuse de cet événement repose sur l’intervention d’une jeune femme, Hidle Albrecht, envoyée sur place avec des objets de valeur pour « négocier » leur retour avec le commandant du camp. Rien de tout cela ne s’est produit, attendu que le passage des femmes par Auschwitz était prévu, mais il est probable que l’imagination de Stern dans sa narration a posteriori ait été influencée par l’histoire d’Esther, négociant le sort des juifs auprès de Xerxès Ier.

 

Comment les usines de Schindler fonctionnent-elles en marge du monde concentrationnaire ? Quels étaient ses rapports avec la SS ?

Les usines de Schindler sont, dès le départ, intégrées dans la politique plus large de répression de la judéité polonaise menée par les SS. C’est d’ailleurs auprès d’eux qu’il loue sa main-d’œuvre, car il s’agit bien de location et non d’achat. Sachant que la main-d’œuvre juive est la moins chère à la location, on y voit davantage le choix d’un gestionnaire avisé que celui d’un grand altruiste.
Ses rapports avec la SS sont excellents et le resteront jusqu’à la fin de la guerre. Impardonnables pour le commun des mortels mais considérées comme des dommages collatéraux dans le cas de Schindler, ses amitiés seront justifiées par son esprit d’entreprise au début de sa carrière et par la nécessité de sauver des juifs à la fin de celle-ci.

 

Quelle est la vraie histoire de la fameuse « liste de Schindler » ?

L’histoire de cette liste, si centrale dans l’histoire de Schindler qu’elle donne son nom au livre et au film qui lui sont consacrés, est parfaitement représentative du gouffre qui sépare l’objet historique de l’objet de fiction. Nous devrions tout d’abord parler des listes, mais si nous ne devions retenir que la plus célèbre, celle qui a permis aux juifs de quitter le camp de Plaszow pour être transférés à Brünnlitz, la première chose à savoir, c’est que Schindler n’était en rien impliqué dans sa rédaction. Loin de la scène de dictée enfiévrée à un Itzhak Stern, qui ne réalise qu’à la toute fin que Schindler est en train de sauver des gens au prix de sa fortune, c’est en réalité un personnage sombre, Marcel Goldberg, qui a assuré l’essentiel de cette rédaction. Goldberg est qualifié de « pourri » par ses compagnons de souffrance, et il était tellement impopulaire qu’une fois réfugié en Argentine après la guerre, il fut la cible d’une pétition lancée par d’ancien déportés pour le faire expulser. C’est cet homme, auquel Schindler semblait trouver des qualités, qui a été chargé d’établir la liste du « personnel ». Chacun s’accorde à dire qu’il était préférable de garder de quoi payer Goldberg pour s’assurer une place sur la liste… Étrange opération de sauvetage, s’il en est.

 

À la fin de la guerre, sa fuite est rocambolesque. Comment échappe-t-il à la dénazification ?

La guerre s’achève pour Oskar Schindler dans un vaudeville tragi-comique, où il quitte son usine dans un petit convoi comprenant sept juifs, sa femme et… sa maîtresse. Celle-ci conduit un camion qui suit Schindler, au volant de sa voiture, avec sa femme à ses côtés. Ils parviennent à franchir les lignes soviétiques, non sans que les bolcheviks violent une prisonnière juive, épargnant miraculeusement les Allemandes, dont cette racaille était pourtant très friande, et en délestant les fuyards de leurs objets de valeur. Libération oblige.
Par chance pour Schindler, après un séjour en prison consécutif à l’échec d’une tentative de passage en Suisse, un aumônier juif de l’armée française rédigera un rapport favorable après étude de son cas, ce qui lui permettra de ne pas être inquiété.
Il convient de signaler que les industriels, de manière générale, ne sont pas ceux qui ont rencontré les plus grandes difficultés lors de la dénazification, la situation de Schindler n’est donc pas si surprenante.

 

Sa femme, Émilie, est une personnalité complexe. Participe-t-elle à sa légende ?

Émilie Schindler, née Pelzl, est une femme modeste qui a souffert toute sa vie de sa relation avec Oskar Schindler. Constamment méprisée, elle raconte des anecdotes à propos de son mari qui, il faut bien le dire, ne vont pas dans le sens de la légende dorée. Prenons par exemple cet épisode où, prise de violentes douleurs au ventre, elle est conduite à l’hôpital avant d’apprendre qu’elle avait fait une fausse couche et qu’elle ne pourrait plus avoir d’enfant. Son mari est alors venu lui rendre visite avec sa maîtresse du moment. Ils étaient de retour de vacances à la montagne où ils avaient dépensé les 15 000 dollars qu’une organisation avait collectés pour lui. Dans ces conditions, on comprend pourquoi elle n’a pas, ou très peu, été associée au travail hagiographique.

 

Les « juifs de Schindler » semblent lui porter une véritable adoration. Comment expliquez-vous cela ?

Même en excluant les mécanismes psychologiques bien connus, tels que le syndrome de Stockholm, qui expliquent l’attachement des victimes à leurs bourreaux, il reste de nombreuses explications à cette adoration. Si l’on fait un effort d’empathie pour comprendre le raisonnement des « juifs de Schindler », il n’est pas surprenant que des personnes entourées d’un monde d’ennemis, convaincues que leurs coreligionnaires étaient massacrés dans des abattoirs pour humains, aient pu considérer qu’être mis aux travaux forcés, tout en étant nourris, logés et blanchis, exploités mais vivants constituait une chance extraordinaire. Donc que celui qui était à l’origine de leur asservissement leur avait évité un sort bien pire, et qu’il était digne d’admiration pour cela.

 

À l’inverse, son statut de « Juste » fut compliqué à établir...

C’est probablement la découverte qui m’a semblé la plus incroyable. L’examen de la candidature de Schindler au titre de Juste n’a entraîné que des refus. Les personnes chargées d’établir la réalité de son action ne partageaient pas les dispositions d’esprit favorables que je viens de décrire et préféraient s’en tenir aux faits. L’autre révélation de mon ouvrage est que c’est le succès du film qui a finalement permis à Oskar Schindler d’obtenir le statut de Juste, et ce, à titre posthume. Mordecai Paldiel, directeur du département des Justes à Yad Vashem, résume les choses très clairement : « Si Émilie Schindler n’avait pas fait le voyage jusqu’en Israël pour le tournage d’un film de Spielberg, Schindler n’aurait jamais été reconnu en tant que Juste. »

 

La naissance du mythe est liée à un roman australien et à un film américain. Comment Schindler va-t-il devenir un personnage de fiction et de réalité ?

C’est probablement le moment où il convient, dans certains univers mentaux, de s’interroger sur ceux à qui le crime aurait profité. De pointer un doigt accusateur sur ceux qui, dans l’ombre, auraient commandité cette fiction. Mais je préfère la rigueur. L’histoire d’Oskar Schindler, sa légende, est celle d’une rumeur qui est née dans le terreau le plus fertile à la prolifération de la rumeur : l’univers carcéral, dans un monde en guerre. La rumeur de l’action d’un héros oublié s’est propagée et a été entretenue dans un magasin de Beverly Hills par Poldek Pfefferberg, sautant sur toutes les occasions pour la faire connaître au monde. Il a finit par rencontrer Thomas Keneally, un écrivain australien, puis Steven Spielberg.
Tout cela semble bien décorrélé des décisions du département des Justes de Yad Vashem, et pourtant, c’est la fiction qui a eu le dernier mot sur les instances de « la mémoire ».
Ainsi est née la légende d’Oskar Schindler.
Je vous remercie chaleureusement pour vos questions et je salue la rédaction de Rivarol ainsi que vos lecteurs !

 

Disponible chez Kontre Kulture !

 

 

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Yves Leblond, sur E&R

 






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10 Commentaires

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  • #3517605
    Le 8 avril à 21:47 par Saturnin Pompier
    Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

    Une réflexion au passage. On peut tirer une leçon de cette histoire. Une lecture s’impose : qu’importe votre idéologie (quelle qu´elle soit) si vous faites un bien au peuple élu. Même un nazi peut être un "juste entre les nations". Si vous servez les intérêts des juifs, vous serez bien vu et bien traité. Le reste vous sera pardonné, même permis et applaudi, si besoin est.

    C’est le cas des nazis (nouvelle version) ukrainiens. Ils servent la cause du sionisme et donc on ne leur reproche jamais leur idéologie (expurgée d´antisémitisme).

    C´est pour cela même que les groupes nazi ou qualifiés comme tels (mais de moins en moins antisémites) sont permis et même encouragés par le Système (c´est-à dire par le sionisme), car ils vont servir à la cause d´Israël.

    Ces nazis ou néonazis vont travailler pour le sionisme, il le font déjà en pas seulement en Ukraine.

    L´antisémitisme en Europe est imputé aujourd´hui aux populations arabo-musulmanes. Le sionisme va donc utiliser les "gros bras" de la mouvance nazi (ou supposé telle) pour qu´ils assument leur protection et s´affronter aux musulmans dans la défense des intérêts sionistes sur le sol européen.

    Ces cons de nouveaux nazis vont travailler gratis pour les juifs. C’est même drôle.

    La guerre sur le sol européen (à l’intérieur des différentes nations) qui est en marche a besoin de soldats pour la faire. C’est la guerre civile qui est la plus probable. Il faut deux camps prêts à en découdre. On a déjà le camp des islamistes (et avec eux les communautés musulmanes qui se rangeront derrière leurs combattants). Et en face il faut bien leur présenter quelque chose de solide. Qui ? Mais les nazis (mettez tous les guillemets que vous voudrez), bien sûr, quoi d’autre ? Les "démocrates" ? Tous ces pédés et des demi pédés incapables de se lacer les souliers et qui font des crises de panique s´il perdent la connection Internet ou l´accès à TikTok. 

    Par contre tous ces gens (islamistes et néonazis) des deux camps, ont le sang chaud, ne rêvent que de se battre, d’affronter l’ennemi, de faire couler le sang, d’aller jusqu´au bout, etc... Il suffit de monter les uns contre les autres et le moment venu donner le coup d’envoi. Et on comprendra tout d’un coup pourquoi "on" a fait venir tout ce monde chez nous pour servir "qui".

    Qui rêve de la guerre et qui veut dominer par le chaos, la destruction et la mort ?

    Bon, à partir de là, vous pouvez développer...

     

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    • #3517704
      Le 9 avril à 07:31 par Calmestoiviktor
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      Néo ne veut rien dire sauf dans l’abréviation néo-cons. Il n’y a aucun point commun entre un national-socialiste allemand de 1933 ou un fasciste mussolinien et les hooligans bodybuildés et tatoués de croix gammés de bykers comme des crétins américains.

       
    • #3517823
      Le 9 avril à 12:50 par Evida
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      @Calmestoiviktor D’ailleurs ce style tatoué/bodybuildé à l’américaine qu’on retrouve en Europe, on voit à quoi il a mené au USA : soit la fraternité aryenne, un gang de violeurs et trafiquants de drogue ou les défilés de cosplay SA ridicules. Les Américains sont toujours dans l’image, le paraitre, avec aucun fond derrière. Le national-socialisme, ils n’en prennent que les codes couleurs, et le peu d’idéologie pris, c’est celle qu’Hollywood leur a présenté de la chose. Si Hugo Boss avait les uniformes l’URSS et les Russes étaient charismatiques, ils troqueraient les runes et la swastika pour les étoiles rouges et marteaux/faucilles.

       
  • #3517756
    Le 9 avril à 10:03 par Sev
    Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

    Le problème c’est que les nouvelles générations ne lisent plus et surtout pas de livres d’historiens sérieux et honnêtes. Elles considèrent qu’un film "historique" raconte la vérité.

    Il serait intéressant de connaitre la vraie histoire du personnage du film "Le pianiste"... bien romancé et pleurnichard à souhait. idem pour "Le choix de Sophie" qui raconte les "choix" du genre de celui de Sophie mais qui affectèrent TOUT prisonnier de l’époque.

     

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    • #3518141
      Le 10 avril à 09:27 par ursus
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      Heureusement qu’on a Johann Chapoutot... celui qui voit des nazis partout !

       
    • #3518520
      Le 11 avril à 12:06 par jules HAUT
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      A quelle époque les jeunes ont-ils lu des livres tout court ? Il n’y a pas si longtemps le livre était l’apanage du nanti car trop cher pour la majorité de la population et taxé à 20% de TVA. En dehors des grandes villes il n’y avait aucune bibliothéque municipale, aucune dans les écoles et collèges. Les jeunes et les moins jeunes n’ont jamais autant lu que maintenant, pensez aussi aux livres d’occasion qui sont une énorme source d’approvisionnement et ne comptent pas dans les statistiques, certes des textes et des livres qui ne nous plaisent pas mais qui est là pour leur donner un éveil à l’information ? Ne comptez ni sur les medias ni sur l’école ni sur leurs parents qui ne lisaient pas.

       
    • #3518779
      Le 12 avril à 07:34 par Pelagia
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      À "jules HAUT" :

      "A quelle époque les jeunes ont-ils lu des livres tout court ?"

      La jeunesse de la moitié ouest de l’Europe listait énormément pendant la première moitié du XXe siècle. La dégringolade de la lecture allait se produire progressivement après 1945 (comme par hasard) avec l’arrivée de la télévision dans tous les foyers dans les années 1950, 1960, 1970... et ensuite allaient arriver les blockbusters à partir des années 1970, 1980... puis c’en était finit de la jeunesse qui lit. Quant à la première moitié du XXIe siècle, que nous vivons maintenant, l’effondrement de la lecture de livres est totale, et surtout parmi les plus jeunes. Les jeunes lisent, oui, mais des textos de deux lignes sur leurs mobiles, ou des surtitrages de deux lignes sur les vidéos "flash" à la con de 5 secondes de durée sur les réseaux sociaux.

      "Il n’y a pas si longtemps le livre était l’apanage du nanti car trop cher pour la majorité de la population et taxé à 20% de TVA."

      Pendant le XXe siècle les salaires permettaient parfaitement d’acheter des livres, et les classes ouvrières avaient des bouquins à la maison. Maintenant les salaires sont trop bas et les bouquins trop chers. Internet donne accès à pas mal d’information, et même à des livres en support électronique, mais sur le plan de la réelle mécanique sociale qui est à l’oeuvre : 1) l’attitude internetique dominante n’est pas celle d’aller vers la lecture de livres en support électronique, et 2) la censure à la télévision et sur internet (contrairement à la légende "geek" de liberté du net qu’on a voulu nous vendre) est mille fois plus puissante que du temps ou les librairies et la presse étaient le principal vecteur d’information. 90% de la masse de lecteurs sur internet tombera sur les derniers déboires à la con de Cyril Hanouna et non pas sur les articles d’ER.

      Bref, faut arrêter de dire des c...

       
  • #3517792
    Le 9 avril à 11:23 par ursus
    Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

    Pour contrôler un narratif et donc la soumission des nations, des élites, des peuples à ce narratif, il faut contrôler deux récits "opposés" (pas 5, pas 10, deux), les deux bouts de la même ficelle, les deux faces de la même pièce !
    Deux systèmes économiques "opposés" (capitalisme, marxisme) en éliminant soigneusement toutes autres alternatives (voyez ce que je veux dire ?) pour qu’il n’en reste plus qu’un ?
    Entre Freud et Jung, de qui se souvient-on ?
    Entre Poincaré et Einstein, de qui se souvient-on ?
    Entre Marx et Proudhon, de qui se souvient-on ?
    Dans l’affaire Dreyfus, de quoi se souvient-on (de l’affaire d’espionnage réelle ou bien du terrible, impardonnable, antisémite, gnagnagna, traitement du sus-nommé ?
    Est-ce le fait du hasard, d’une différence significative de compréhension des choses, du "génie juif"... ou bien de la médiatisation ?
    Prenez le temps de lire "Les protocoles des sages de Sion", et de le comprendre pour ce qu’il est (un manuel de prise de pouvoir)... Tout, absolument tout y est !

     

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  • #3517870
    Le 9 avril à 15:11 par Figaro68
    Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

    Que de bobards, que d’affabulations, que de mystifications...

    Comment séparer le grain de l’ivraie si la recherche de la vérité est endiguée par la Loi-baillon Fabius-Geyssot qui interdit l’étude des faits ?

    Les fims à la sauce Hollywood sont la matérialisation des narratifs de la CIA qui comme l’on sait est le bras armé de la Federal Reserve Bank (FRB) dont un certain Rothschild est actionnaire à 57% !

    Le SS qui tire sur un prisonnier de son balcon est une élucubration sioniste. Les SS qui ne se comportaient pas bien envers "les travailleurs déportés" étaient fusillés ! C’est un fait !

    Trump vient de signer un Execution Order pour mettre fin à l’action délétère de la FRB depuis 1913. 20.000 banksters seront au chômage...

     

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    • #3518180
      Le 10 avril à 11:33 par Gill
      Yves Leblond – La fin du mythe Schindler

      Je dirais que les narratifs imaginaires de SS cruels et sans empathie, sont en vérité un transfert d’une psychologie communautairement marquée, issue des esprits des faiseurs de films hollywoodiens…

      J’ai vu des vidéos dans lesquelles l’armée israélienne brûlait des enfants non-juifs, et se mettait à danser et chanter joyeusement.

      Comme dirait le Patron, nous sommes dans un moment de dévoilement.

      Il est temps de libérer les européens de toute culpabilité fabriqué par un tiers, pour en charger les responsables qui sont les menteurs historiques et les destructeurs de toute forme d’humanité…