Vers quoi on se dirige ?
Un système technico-économique qui fonctionne sans nous consulter.
Les choix sont faits par des algorithmes, des IA, des systèmes opaques.
Même les gouvernants obéissent aux logiques du marché, des datas, des prédictions.
Une vie modelée par des interfaces, des scripts, des apps, qui déterminent nos gestes, nos désirs, nos pensées. L’humain y reste... mais périphérique, monitoré, piloté, servi prédigéré.
Une culture du simulacre, de l’instant, de la réaction.
On vit des expériences déjà écrites, déjà interprétées, déjà classées et ça donne l’illusion de choix.
Le plus violent, c’est que ce système ne nous déteste même pas.
Il n’a plus besoin de nous en tant que sujets. Juste en tant que porteurs d’attention, de données, de temps d’écran.
Le futur ? Un monde totalement machinisé, fonctionnel, stable… et vide !
Tout est optimisé : production, circulation, comportement.
Les IA gèrent : sécurité, économie, médecine, éducation, culture, travaux manuels (robots humanoïdes multi-tâches) rien ne sera épargné
Il n’y a plus de conflits visibles, plus de pauvreté apparente, mais aussi plus de grandeur, plus de transcendance, plus de risque, plus de folie vivante.
C’est un monde sans événement réel, sans rencontre, sans douleur vraie, sans amour qui dérange un monde où tout sera calculé pour éviter la surprise de l’humain.
L’humain réduit à sa fonction minimale
Il ne travaille plus vraiment, il consomme ce qu’on lui prescrit.
Il n’invente plus, il commente.
Il ne rêve plus, il défile.
Il n’aime plus, il like.
Ce n’est pas l’apocalypse en feu, c’est l’extinction douce de l’esprit, la paix morte, l’ennui infini.
Le futur proche, n’est plus au service de l’humain.
Il tourne sur lui-même, auto-entretenu, auto-régulé.
Il produit, recycle, améliore, ajuste… sans but.
Une civilisation post-humaine sans âme, où le sens est évacué comme une anomalie.