Les rebelles chiites yéménites ont pris Taiz, la troisième plus grande ville du pays, ont informé les autorités du pays. Les États-Unis, en conséquence, ont annoncé l’évacuation des forces spéciales engagées contre Al-Qaïda.
Au vu de l’insurrection qui menace de gagner le pays, Washington a annoncé qu’il évacuerait son personnel militaire en poste dans le pays, y compris 100 militaires de forces spéciales qui effectuaient des frappes de drones contre des combattants d’Al-Qaïda dans la région. Le président yéménite a lancé un appel à l’aide aux Nations unies (ONU).
Le dernier contingent militaire majeur des États-Unis était stationné à la base aérienne al-Annad au sud du Yémen, les drones pilotés depuis cette base se sont envolés pour une autre base militaire américaine en Arabie Saoudite.
Le porte-parole du Département d’État, Jeff Rathke, a dit que tout le personnel américain en poste dans le pays a « temporairement déménagé » et a souligné que Washington « continuerait d’observer activement les menaces terroristes en provenance du Yémen et […] prendrait des mesures pour arrêter les menaces continues et imminentes à l’attention des Etats-Unis ».
Le retrait des forces américaines intervient alors que les rebelles du mouvement chiite Ansar Allah (ou rebelles « houthis ») viennent de prendre Taiz, la troisième plus grande ville du Yémen située au sud du pays. Les rebelles se seraient emparés de l’aéroport militaire de la ville et de la base locale de l’armée samedi soir.