Le premier tour des élections départementales avait lieu ce dimanche 22 mars 2015.
Le chiffre de l’abstention serait de 49 %, en baisse par rapport à celui des cantonales [1] de 2011 (55,68 %).
D’après les chiffres de 20h, et si l’on tient compte des alliances, l’UMP-UDI arriverait en tête avec 31 %, devant le Front national à 24 %. Le PS et ses alliés réuniraient 19,7 %, et le Front de gauche (et alliés) 9,7 %.
Au final, les forces « de gauche » totaliseraient 37 % des suffrages, les forces « de droite » 37 % également, et le Front national 24 %.
Un résultat dont s’est félicité Manuel Valls, pour qui les candidats de la majorité ont réalisé « des scores honorables ». Le Premier ministre a également appelé à « faire barrage à l’extrême droite » au second tour.
Marine Le Pen, de son côté, a appelé Manuel Valls à démissionner de son poste de Premier ministre en raison des résultats limités du Parti socialiste malgré son implication personnelle dans la campagne.
Jean-Luc Mélenchon, lui, a considéré que le score annoncé du PS était « bidon », en raison de la confusion avec le Front de gauche, Europe écologie-Les Verts et les « dissidents » socialistes.
Les chiffres parti par parti donnent un éclairage fort différent aux satisfecits des partis traditionnels, qui se félicitaient d’avoir relégué le Front national à la 3ème position.
(source : Ministère de l’Intérieur, 23 mars 2015 à 17h00 - Chiffres définitifs)
Par contraste, voici ce que nous disaient les médias traditionnels dès 20h :