Le ministère saoudien de la Défense a déclaré que plus de 500 Houthistes avaient été tués à la frontière lors de tentative d’infiltration depuis le début de l’opération Tempête décisive le 26 mars.
Celle-ci va se poursuivre et continuera à monter en puissance, a fait savoir le porte-parole de la coalition, le général de brigade saoudien Ahmed Assiri. Les forces aériennes coalisées revendiquent un total de 1 200 frappes sur le pays. Les attaques, au nombre de 35 les premiers jours, sont passées à 50 puis 80, et désormais à 120 quotidiennement. Elles ont permis de détruire les capacités aériennes (principalement des Mig et des Soukhoï de l’époque soviétique) et balistiques (missiles Scud), ainsi que l’essentiel des canons de DCA.
Par ailleurs, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, a demandé à Téhéran de cesser d’« aider aux activités criminelles des Houthis contre le régime légitime du Yémen et ses livraisons d’armes ». Des affirmations démenties par le vice-ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, qui a également réfuté que des conseillers militaires iraniens aient été faits prisonniers à Aden en précisant que « l’Iran n’a aucune sorte d’unité militaire au Yémen ».
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a listé 16 000 ressortissants de pays tiers bloqués au Yémen. Elle a obtenu du Soudan et de l’Éthiopie l’établissement d’un pont humanitaire aérien. Plus de 600 étrangers ont pu quitter aujourd’hui le pays par les airs et la mer grâce à deux avions et un navire de guerre russes. Un millier d’autres ont rejoint par bateau Djibouti grâce à la marine indienne.