La télé est cruelle, et les animateurs entre eux ne se font pas de cadeaux. Yann Barthès, qu’il ne faut pas pousser beaucoup pour torturer les blessés du PAF, a analysé le lundi 24 octobre 2016 dans Quotidien la première émission de Morandini sur i>Télé, baptisée dans un esprit très français Morandini live.
Barthès qui se fait Morandini, c’est comme si un chasseur équipé d’un lance-flammes traquait un lapin affolé pris dans un piège. Le résultat est logiquement sanglant. Il est vrai que la chroniqueuse en plateau qui lit Wikipédia dans le texte, ça craint (à 6’53). Mais chez Morandini, rien ne compte que l’audience. Au final, l’émission sera suspendue par la chaîne pendant la grève des journalistes (plus de 120 sur 150).
Au-delà de ces chamailleries inter-animateurs, il y a une guerre des chaînes pour l’audience et la pub dont les animateurs sont les vecteurs. Il y a moins de paille dans l’étable, les chevaux se mordent les uns les autres. D’après la tendance, la montée inexorable de l’Internet au détriment de la télévision, la violence devrait encore augmenter d’un cran dans la petite lucarne. L’élimination libérale au vu et au su de tous est aussi un spectacle.
L’extrait de l’émission de Yann Barthès est ici, ou sur le site de Quotidien :