La procédure judiciaire, qu’entend engager la société Valmonde, éditeur de notre hebdomadaire, fait suite à la grave atteinte aux droits d’auteurs commise par l’équipe de l’émission Quotidien.https://t.co/2rFwd7TPnU
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) November 21, 2019
« Aujourd’hui, on compte sur vous pour faire une émission de merde, puisqu‘on ne fait que de la propagande, on ne dit que des fake news, et surtout je fais 1m68 »
Pour une fois que l’animateur issu de Canal+ est lucide !
Yann Barthès contre Valeurs actuelles, ou la tension de plus en plus évidente entre socialo-sionisme et national-sionisme, avec une touche de LGBTisme pour faire genre. L’hebdomadaire de droite du groupe Valmonde a égratigné dans un article l’idole des branchés parisiens et ça a fait boum : la figure de la bobosphère s’est vengée en balançant en ligne l’article en PDF, une façon de faire perdre des ventes aux vilains qui avaient osé toucher à la statue LGBT.
Car Yann Barthès, tout le monde le sait, c’est l’esprit Canal porté à son point de fusion : on moque les Français, ces ploucs qui vont écouter Sardou ou Marine, on filme des gros, des laids, des petits en pouffant de rire en off car on se sape chez Paul Smith, le couturier des crevettes cokées, mais on ne touche pas aux homos, aux sionistes et aux gauchistes. C’est normal, c’est la maison-mère.
Le parti pris de Quotidien sur TMC, la chaîne jeune du groupe TF1, n’est pas un problème en soi : toute la télé est socialo-sioniste avec une larme pour la souffrance des migrants et des homosexuels de tout poil (et ne parlons même pas des migrants homosexuels). Cela donne des émissions et des feuilletons à la gloire des sauveurs de migrants, des sauveurs d’homos et des sauveurs de juifs.
Inversement, on balance des monceaux d’injures et d’ordures sur les figures de la « haine », à savoir ceux qui représentent la France profonde : Le Pen, Sébastien, Bigard, etc., et bien sûr Soral et Dieudonné. La critique et la caricature n’étant pas interdites, on n’a rien à redire à ça puisque nous-mêmes nous foutons de la poire de ces petites balances-Système, qui courent pleurnicher chez les condés dès qu’elles se prennent une tarte.
C’est de bonne guerre : ils ont les médias, on a la rue. À eux la propagande (ils sont les gentils), à nous la terreur (on est les méchants). Car c’est là où, in fine, tout se joue. Mais on n’en est pas encore à courser les journalistes barthésiens dans la rue : pour l’instant, ce sont eux qui traquent les patriotes. Ils ont quelquefois été pris à leur propre piège, mais généralement ils gagnent car ils ont le dernier mot, le final cut. L’audiovisuel leur appartient à 100 %, tandis que les patriotes sont littéralement interdits de médias, sauf pour s’y faire découper à la hache, chier dessus, rouler dans la farine.
L’article de Valeurs actuelles qui explique tout ça (sauf sur Soral et Dieudonné, hein, ne rêvons pas) n’a pas plu à la diva de TMC, car les journalistes ont relayé quelques vacheries sur son compte et celui de ses sbires.
La réponse de la Barthès a été cinglante :
« L’équipe de Quotidien a ensuite déclenché une nouvelle attaque : “Je ne sais même pas quelle taille je fais, mais j’apprends ma taille dans Valeurs actuelles. Ils sont géniaux…”, dit Yann Barthès. Juste avant de lancer sa quotidienne, il a finalement présenté tous ses chroniqueurs, en donnant leur taille et en les affublant chacun d’un sobriquet : “trop humaniste”, “trop progressiste”, ou encore “quelqu’un qui fait de la merde”. Yann Barthès a terminé en déconseillant à ses téléspectateurs d’acheter le journal. “L’achetez pas, ça coûte 10 balles, bienvenue dans l’émission du balisage neuronal de basse intensité”. » (Valeurs actuelles)
On résume le conflit : Valeurs actuelles balance un dossier sur Barthès, cette dernière réplique dans son émission en raillant les fascistes et en balançant le PDF de l’article, et enfin Les Inrocks volent au secours de la star blessée en dénonçant celui qui a balancé les contacts des journalistes de Quotidien en ligne !
Suivi : le @RNational_off Thierry Devige @ThierryDevige balance toutes les coord. pro (portables, fixes & mails) des journalistes @Qofficiel pour venger @Valeurs @TwitterFrance a masqué son tweet
Le voici sans les coord.https://t.co/lN09BSFBQw pic.twitter.com/Kd3AyFH980
— Fallait Pas Supprimer (@FallaitPasSuppr) November 21, 2019
« Cet appel au harcèlement en ligne a fait bondir la toile et le réseau social est rapidement venu vers le candidat afin que celui-ci supprime son tweet. C’est ce qu’a confié Thierry Devige au magazine Capital, ajoutant tout de même qu’il ne s’agissait pas d’un acte répréhensible selon lui, puisque “les données partagées sont disponibles publiquement sur [un logiciel payant destiné aux professionnels de la communication et des médias, NDLR]”.
Loin de se remettre en question, il a déclaré au magazine : “Pour moi, c’est la réponse du berger à la bergère, rien de plus”. À peine quelques heures plus tard, il tweetait les adresses mail de la société de production Bangumi, invitant les internautes à “pourrir les adresses mail de Yann Barthès”. Bien conscients de la gravité de la situation plusieurs ont appelé Twitter et le compte officiel de la police nationale à réagir en les identifiants en commentaires. » (Les Inrocks)
« La gravité de la situation », rires dans la salle !
On n’a pas fini de rire. Cette baston politico-médiatique nous rappelle les manifs de féministes devant les cinémas qui diffusent le film du violeur pédophile Polanski, on appelle ça un bug dans la Matrice. Pourvu que ça dure.
« Qu'est-ce qu'un tyran sinon un individu tellement sûr de son omnipotence qu'il se croit tout permis, même ce qui est interdit ? » >> @GWGoldnadel réagit à la mise en ligne par Yann Barthès, en toute illégalité, du dossier qui lui était consacré.https://t.co/f7wGWScd5Z
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) November 20, 2019