C’est un procès particulièrement attendu par les médias américains qui s’est ouvert lundi 29 novembre à New York. Celui de Ghislaine Maxwell, qui aurait fait office de « rabatteuse » de jeunes femmes au profit du sulfureux Jeffrey Epstein, l’homme d’affaires à la tête d’un réseau d’exploitation sexuelle impliquant notamment le prince Andrew.
(...)
Jeudi 2 décembre, c’est l’ancien majordome de Jeffrey Epstein, Juan Alessi, qui prenait la parole à la barre.
(...)
Juan Alessi explique qu’un règlement intérieur de 58 pages aurait même été rédigé par Ghislaine Maxwell, leur intimant de « NE JAMAIS révéler à quiconque ce que font M. Epstein ou Mme Maxwell ». « Rappelez-vous : vous ne voyez rien, n’entendez rien, ne dites rien, sauf répondre à une question qui vous est directement adressée », précisait le document.
Le majordome raconte également avoir entendu « Ne le regardez pas dans les yeux, tournez la tête et répondez-lui », ou encore qu’il devait toujours s’assurer de la présence d’un revolver dans la table de chevet de l’homme d’affaires.
Lire l’article entier sur voici.fr
Ghislaine Maxwell, mondaine ou démone ?
Lundi 29 novembre 2021 s’est ouvert le procès de la présumée complice de Jeffrey Epstein, qui est mort en prison pendant l’été 2019 après avoir été incarcéré pour trafic sexuel de mineurs. S’il s’est officiellement suicidé dans sa cellule, tout laisse à penser qu’il a été tué pour l’empêcher de parler [1], tel le colonel Hubert Henry le 31 août 1898 au fort du Mont Valérien en pleine affaire Dreyfus.
Pour éviter que cela se reproduise, Ghislaine Maxwell, fille du magnat de la presse britannique Robert Maxwell, qui fut aussi agent du Mossad [2], les services secrets israéliens, après avoir servi le MI6 [3] (l’organisation d’espionnage britannique), est strictement surveillée, rendant ses conditions de détention inhumaines.
Les conditions de vie de la socialite – la mondaine en français – comme la qualifie les médias mainstream anglo-saxons, sont passées d’un extrême à l’autre : des résidences luxueuses à une cellule monacale très inconfortable ; du gotha au ghetto en somme...
Si les faits qui lui sont reprochés s’avèrent exacts, et il y a lieu de le croire, ça n’est que justice !
Reste à savoir sur quoi sera basée sa défense. A priori elle compte nier en bloc. Ce qui revient à opérer par inversion accusatoire : si les plaignantes, ses victimes putatives, mentent alors elles calomnient Maxwell, elle la salissent, nuisant à sa réputation pour les motifs d’envie, de jalousie. Eu égard à la quantité de preuves, témoignages, etc., accumulés contre le couple Epstein-Maxwell, auquel il faut ajouter le Français Brunel, qui a été arrêté à Roissy en décembre 2020 alors qu’il comptait quitter le sol français, c’est clairement improbable.
La France est le pays de naissance de Ghislaine Maxwell. Elle a été son refuge quand le FBI, à partir de l’été 2019, s’est mis à sa recherche. Sous la protection du Mossad, l’ancienne employée de la CIA avait plusieurs points de chute qu’elle changeait régulièrement. [4]
En particulier l’ambassade israélienne à Paris. Mais aussi le château de la Malartrie [5], dans le Périgord, région que sa famille connaît bien. Ce château est détenu par la famille Beaupoil de Saint-Aulaire, laquelle a vécu un drame insupportable au moment de la cavale de leur protégée et amie : l’un de ses membres s’est suicidé. Pour les pieux catholiques qu’ils sont cela fait mauvais genre... Un vrai suicide celui-là, incontestable, contrairement à celui de Jeffrey Epstein. Probablement n’est-il pas forcément aisé d’accepter que sa famille se mette dans une panade aussi terrible... c’était quand même la femme la plus recherchée au monde.
Contrairement à ce qui a été dit par la presse après son arrestation le 2 juillet 2020, Ghislaine Maxwell a bien séjourné en France, et notamment à la Malartrie, comme peut le confirmer une source liée à la famille propriétaire dudit château, lequel est par ailleurs le plus beau des châteaux périgourdins, avec une magnifique vue sur la Dordogne. La supposée mère maquerelle Maxwell devait s’apaiser en admirant ce joli cours d’eau entouré de forêts et d’antiques demeures au charme proverbial, lorsque, fugitive, elle devait recouvrir son téléphone de papier aluminium afin d’échapper aux radars de la police américaine, qui la décrit comme une « scélérate » cultivant l’art de la « manipulation ». [6]
Cette famille de hobereaux du sud-ouest de la France, outre sa complicité avec une criminelle sexuelle présumée, fait l’objet d’une suspicion d’intelligence avec une puissance étrangère. L’appartenance de ses membres à une organisation de chevalerie pose également question : cette société discrète qui singe ces ordres de chevalerie dont le Moyen Âge ne peut qu’en s’enorgueillir n’aurait-elle pas servi de support logistique à la protection rapprochée de Maxwell, étant de facto une structure auxiliaire du Mossad ?
Fort heureusement pour elle, Macron est intégralement soumis au CRIF, et donc à l’État sioniste. Ses frêles admonestations à Glasgow contre le programme d’espionnage des télécommunications Pégasus est le dernier exemple d’une longue liste.
Le procès qui vient de commencer est riche en ramifications internationales : CIA, Mossad, France, Israël... Il met en lumière l’ « habitus » – comme disait Pierre Bourdieu –, autrement dit l’ethos de classe, les façons d’être, de penser et d’agir, des élites globales mobiles. [7] L’une des caractéristiques de cet « habitus » est le sentiment d’impunité total.
Celui-là est de surcroît proprement démoniaque : pendant que de très jeunes femmes sont violées, le peuple lui est volé, et la vérité voilée.
Source : vigile.quebec
Sur Ghislaine Maxwell,
ne manquez pas l’enquête en cinq numéros de Faits & Documents !
Pour vous abonner à l’indispensable revue fondée par Emmanuel Ratier,
cliquez ici :