Il ne faut pas que nos amis de StreetPress ou Jean-Michel Aphatie lisent ce papier, car sinon, ils risquent un nouvel AVC.

« Dan Bongino, un homme doté d’un amour et d’une passion incroyables pour notre pays, vient d’être nommé nouveau directeur adjoint du FBI. Dan a une maîtrise en psychologie de la City University of New York et un MBA de Penn State. Il a été membre du New York Police Department […], un agent très respecté du Secret Service des États-Unis, et est maintenant l’un des podcasteurs les plus écoutés du pays, chose à laquelle il est prêt à renoncer pour servir. »
Donald Trump sur Truth Social le 23 février 2025

Donald Trump poursuit son opération de démantèlement de la structure du pouvoir visible, avec quelques éléments du pouvoir profond planqués à l’intérieur.

Chez nous, on n’ose imaginer un ministre de l’Intérieur au service du peuple, plutôt que de l’oligarchie, de la Banque, du gouvernement, des loges ou du CRIF. On est tellement habitués à la corruption et à la privatisation du pouvoir qu’un Castaner, un Valls ou un Darmanin à l’Intérieur ne choquent plus personne. Pourtant, c’est un message clair lancé du haut vers le bas : la sécurité, c’est pour nous, pas pour vous. Et on le voit chaque jour dans les rues.

Ce qu’il se passe aux États-Unis est tellement extraordinaire qu’on se demande si on ne rêve pas. Les hommes sont imparfaits, certes, Musk n’est pas un bolchevique, par exemple, mais le nettoyage des écuries d’Augias fait plaisir à voir, même de loin, et on se met à rêver d’un nettoyage français. Mais qui sera le nettoyeur, et aura-t-il toutes les cartes en main ?

« Je le dis avec sérieux : il est grand temps de faire le ménage dans cette maison du FBI. Ils ont brûlé jusqu’à la dernière once de foi et de confiance que les Américains épris de liberté avaient en elle. »
Dan Bongino en 2022

BFM TV brosse à contrecœur (voir la vilaine mage qu’ils ont trouvée) le portrait du nouveau promu, en insistant bien sur des éléments à charge qui aujourd’hui se retournent pourtant contre la propagande mainstream.

Dan Bongino, 50 ans, a été officier de la police de New York pendant deux ans avant de rejoindre en 1999 le Secret Service, unité chargée de protéger les hautes personnalités et au sein de laquelle il a notamment travaillé dans l’équipe en charge de la protection présidentielle durant les mandats des ex-présidents George W. Bush et Barack Obama.

Depuis l’élection de Donald Trump, il s’est fait connaître comme un commentateur conservateur très influent, animant des émissions de télévision – notamment sur Fox News – mais surtout un podcast très populaire, le Dan Bongino Show, qui compte des millions d’auditeurs aux États-Unis.

Plusieurs fois candidat à des scrutins électoraux qu’il n’a jamais remportés, Dan Bongino a été accusé par le passé de propager de fausses informations sur la pandémie de Covid-19 ou encore la défaite de Donald Trump en 2020, souligne le magazine américain Time.

Dan Bongino a notamment été banni de YouTube en 2022 après avoir enfreint sa politique de désinformation sur la pandémie en publiant une vidéo remettant en question l’efficacité des masques, rapporte la radio publique NPR.

On sait tous que les masques étaient bidon, qu’ils n’étaient là que pour faire pandémie. Quant à l’élection de 2020, la simple comparaison des courbes la nuit du 3 au 4 novembre donne une idée de l’énorme coup de pouce final pour le candidat du Deep State Biden. Dix millions de voix qui disparaîtront comme par désenchantement quatre ans plus tard, alors que tout le monde surveillait le processus électoral...
Mais le meilleur est dans la queue du portrait :

La nomination de Don Bongino survient après la confirmation jeudi par le Sénat de Kash Patel comme patron FBI. Ce soutien farouche de Donald Trump, pourfendeur d’un prétendu « État profond », est vivement contesté par les démocrates pour sa défense des émeutiers du Capitole et le soutien exprimé par le passé à la mouvance complotiste d’extrême droite QAnon.

C’est normal que BFM se plante en permanence sur la politique, et trompe ses téléspectateurs. Quand on refuse de travailler avec les bons concepts comme l’État profond – pourtant admis aux USA – ou le lobby juif, on déraille en permanence, on ment structurellement.

De l’autre côté de l’Atlantique, pas de complexes : le bon sens n’est plus taxé de complotisme. Chez nous, il l’est encore. Vivement la libération. Par les Russes ? Les Américains ? D’accord, mais qu’ils ne bombardent pas la Normandie.