Samedi 8 juillet 2017, Agnès Buzyn, le ministre de la Santé, était l’invitée des rencontres économiques d’Aix-en-Provence. Elle a pris la parole et, avec un mélange d’autoritarisme brutal et de naïveté politique confondante, a sermonné les Français qui ont un doute sur la vaccination obligatoire.
Buzyn a demandé aux Français à avoir « confiance dans les vaccins » en fustigeant les parents sceptiques, hésitants, voire carrément opposés. Ce que le ministre n’a pas compris, c’est que les Français ont en partie perdu confiance non dans les vaccins, mais dans les responsables politiques de la santé publique. Devant la fronde nationale, le Premier ministre avait déjà tapé du poing sur la table le 4 juillet 2017 lors de sa déclaration devant l’Assemblée concernant sa politique de santé, allant jusqu’à proposer de sanctionner les parents fautifs :
De son côté, Buzyn a martelé les propos suivants, rapportés par le journal Ouest-France :
« Les vaccins, ça marche, ça fonctionne, ça a sauvé des centaines de millions de vies », regrettant le fait que « la défiance envers les vaccins » soit en France « à ce point ancrée dans la population ».
« Il y a des gens qui ne vaccinent plus leurs enfants. En fait ils comptent sur la protection des autres, sur le fait qu’il n’y a plus d’épidémie, pour protéger leurs enfants », a critiqué le ministre, ajoutant que notre société avait « la mémoire extrêment courte ».
« Le problème, c’est qu’à force de ne plus vacciner les enfants, on a des épidémies de rougeole, on a des méningites, on a des gosses qui meurent chaque année de maladies évitables. C’est insupportable », a-t-elle ajouté.
Est-il prouvé que la résurgence de ces maladies provient du défaut de vaccination ? N’y a-t-il pas un certain rapport avec l’invasion migratoire ?
En attendant, le gouvernement veut rendre les 11 vaccins de la polémique obligatoires avant la fin de l’année. Selon Buzyn, les effets secondaires sont « très très rares ».
Cependant, les terribles scandales sanitaires qui ont secoué la France depuis les années 80 à l’origine d’un nombre incalculable de victimes, malades chroniques ou personnes en sursis, n’ont pas été oubliés par les Français. Depuis l’affaire du sang contaminé, avec la mort de centaines d’hémophiles, en passant par l’horreur du distilbène, la prescription mortelle du Mediator, jusqu’au scandale de l’amiante, dont les responsables viennent d’être blanchis par la « justice » française malgré les milliers d’ouvriers morts et les dizaines de milliers à venir, les Français montrent qu’ils n’ont, de leur côté aussi, pas « la mémoire courte ».