On repose la bonne question : faut-il lâcher Quatennens pour couler la gauche ? La réponse est oui. Et là on ne parle pas en populistes sexistes mais bien en connaisseurs de la chose politique profonde.
Car ce qui se passe actuellement chez LFI est tout simplement l’implosion du dernier mouvement de gauche sociale, malheureusement noyauté par une gauche sociétale dont la véritable mission est de désactiver tout ce qui peut s’opposer à la Banque.
La gauche sociétale est tout simplement antisociale, et l’éviction probable – du moins l’affaiblissement de Quatennens – en est la preuve. Alors les interrogations et atermoiements d’un Usul nous font sourire, car c’est exactement le piège dans lequel le Système enferme la gauche sociale et la condamne. Mieux, elle se condamne toute seule, par réflexe et manque de lucidité, ce qui est identique.
En laissant le cancer féministe ronger le cœur de LFI, et malgré la reprise en main totalitaire des mélenchonistes, LFI va vers la fracture. Le féminisme est bien l’idiot utile par lequel le néolibéralisme se libère de toute opposition sérieuse. N’oublions pas la polémique sur l’antisémitisme, le CRIF et les associations sionistes ayant longuement insisté sur la dangerosité supérieure d’un Mélenchon par rapport à une Marine, bien rentrée dans le rang depuis.
Tuer la gauche sociale pour sauver la gauche sociétale...
Il n’y aura bientôt, une fois que Mélenchon sera destitué par les « jeunes » dont parle Usul, plus d’opposition politique d’inspiration communiste sérieuse, il ne restera qu’une droite populaire mais bien cornaquée sur les questions essentielles, à savoir l’Europe et le sionisme. Ce sont les deux axes non négociables par le pouvoir profond.
Ensuite, pinailler sur le climat, les mains au cul ou les claques dans la gueule, ce sera du ressort de la nouvelle gauche, qui prendra un autre nom, comme on vient de découvrir, dans la bouche d’Usul, ce grand benêt, ce que signifie les « VSS » : les violences sexistes et sexuelles. Ce qui nous a bien fait rire quand on a revu le coming out déprimant du même Usul avec sa petite hardeuse, une pauvre fille qui cherchait un peu d’affection et qui a finit par trouver de la fellation. Tout en croyant se libérer du joug du patriarcat... Heureusement, Usul a inventé le patriarcat de gauche !
Si Quatennens ne doit plus revenir avec son sérieux ouvriériste, alors Usul n’a pas non plus sa place dans la gauche anti-VSS, mais à gauche, on donne des leçons aux autres, pas à soi. Finalement, comme le disent souvent nos lecteurs-commentateurs talentueux, on finit par prendre des cacahuètes (eux disent du pop-corn mais nous on favorise la filière France), on s’assoit et on assiste sur grand écran à ce énième naufrage intellectuel et conceptuel de la gauche.
C’est juste dommage pour une chose, et pas des moindres : les millions de Français qui pensaient que la gauche allait les défendre, alors qu’elle les vend au grand Capital, voyez les consignes de vote au 2e tour des deux dernières présidentielles !
Sinon, les contradictions du gauchisme ne nous dérangent pas, d’autant qu’elles sont mathématiquement calculables, donc prévisibles. Tout cela donne un boulevard à nos idées, qui sont nettement plus réalistes, plus adaptées aux temps nouveaux qui frappent nos compatriotes. Nous avons senti la répression avant tout le monde, une répression qui annonçait une crise jamais vue, et on y entre homéopathiquement.
Cette crise est décivilisationnelle, et c’est ce qui est le plus dangereux. On ne pourra pas empêcher des féministes et des Usul d’y apporter leur contribution inconsciente, mais ils seront, comme les deux premiers petits cochons, emportés par le vent de l’Histoire. La maison en briques, elle est chez E&R, et le loup souffle depuis longtemps sur nous. Il ne fera qu’une bouchée des petits cochons qui dansent...
Maintenant que la dernière opposition démocratique possible avec une fond de sérieux est affaiblie, avant d’être anéantie, maintenant que les partis sont tous alignés sur les intérêts du Système, à savoir la Banque et les réseaux de pouvoir occultes qui n’en ont rien à foutre de la démocratie, donc de la majorité des Français, et avec la frappe antisociale qui vient, va se former naturellement une opposition plus pointue, plus centrée sur le pouvoir profond.
C’est un travail conceptuel de déterminer qui est vraiment l’ennemi du peuple français. Ce n’est pas une personne, ni un groupe de personnes forcément, c’est une structure mentale qui est en beaucoup d’entre nous, celle de l’obéissance à des autorités illégitimes qui vont contre nos intérêts, on le voit avec l’épisode du confinement. Celle structure-là reste à déconstruire.
Maintenant que le Zéro Covid est partout abandonné, il est temps de se demander comment une minorité d’extrémistes sanitaires a pu imposer au plus grand nombre les mesures moyenâgeuses des confinements, du masque universel ou de la vaccination sous contrainte sociale.
— Dr Guillaume BARUCQ (@GuillaumeBarucq) December 19, 2022