Fidèle à sa ligne de communication sur le principe un jour, un clash, la fée verte, mise en minorité dans son propre parti, écrasée par la candidate de la discrétion médiatique et du « sérieux » écologique, a taclé l’équipe de France, pourtant super inclusive dans son mélange de Noirs et de Blancs. C’est effectivement le moment : les matchs des Bleus sur TF1 font un carton avec 12 millions de téléspectateurs, soit plus d’électeurs que les Verts n’en rêveront jamais. Perdus pour perdus, autant s’attaquer au troupeau de beaufs hétéros et au symbole de la victoire française...
Sandrine Rousseau ou les contradictions de l’éco-LGBTisme
C’est devant le très socialo-sioniste Gilles Bornstein (qui n’a pas de lien de parenté avec notre Premier ministre du saccage social) que Sandrine Rousseau a lâché sa bombinette : les Bleus sont des « pleutres » parce qu’ils n’ont pas affiché le brassard en soutien aux droits humains sur les terrains qataris, ce qui concerne les travailleurs immigrés locaux, mais surtout les personnes LGBT, qui sont ce que l’humanité fait de mieux actuellement. Et qui semblent plus importantes que les travailleurs étrangers victimes d’accidents du travail à moitié forcé : elle ne parle que des homosexuels punis par le régime de Doha.
Si l’on suit la logique woke de Sandrine, les joueurs de l’équipe de France devraient porter un brassard LGBT, accepter un ou deux trans dans leurs rangs et même une femme, forte si possible (Yseult ?), histoire d’être moins sexistes, moins dans un entre-soi masculiniste. Là on perdrait forcément, mais avec panache et les applaudissements des gauchistes ! Question : les Bleu(e)s auraient-ils encore le droit de piétiner une pelouse ? Ne devraient-ils pas jouer pieds nus ? Cueillir des fleurs, faire pousser des carottes ?
Le capitaine des Bleus, Hugo Lloris, avait expliqué que quand on est invité dans un pays, on se plie à ses traditions et sa culture. Ce qui n’a pas plu à une autre pasionaria, pas très sociale mais très sioniste pour le coup, l’ex-reine de beauté LGBT Caroline Fourest, que Pujadas a ressortie du cimetière médiatique pour la démonstration.
FOUREST EN LIBERTÉ
▶️ #Qatar “Hugo Lloris avait pourtant porté ce brassard. Ce n’est que la veille de la Coupe du Monde que cela a posé problème. Et ce n’est qu’uniquement parce que ça se passe au Qatar.”
@CarolineFourest
#24hPujadas #LCI #La26 ⤵️ pic.twitter.com/DctNg67mEe— 24h Pujadas (@24hPujadas) November 22, 2022
On sent bien que ce brassard (qui porte la poisse puisqu’il a fait perdre l’Allemagne) est là pour imposer l’idéologie woke dans le sport de haut niveau, qui a une influence énorme sur les jeunes, et le foot est le fer de lance de cette exposition médiatique majeure. Naturellement, tout le monde essaye de manipuler les footballeurs, et quand ils n’y arrivent pas, eh bien ils tirent sur les Bleus, qui sont en plus le symbole d’une nation victorieuse. Et ça, pour la gauche, c’est du néocolonialisme !
C’est donc à une double attaque à la fois contre la norme hétéro et contre la nation que nous assistons. Et c’est justement ça qui fait du gauchisme un ensemble minoritaire : à force de vouloir ne viser que les minorités, eh bien on devient soi-même minoritaire.
On parlait de la mise en minorité des troupes rousseauistes dans EELV : c’est chose faite avec la percée de Marine Tondelier, qui symbolise à la fois la victoire du féminisme dans ce parti éclaté, et la victoire d’une vraie radicalité. Le vote du 26 novembre 2022 lors des régionales internes lui assure la pole position pour le vote fédéral du 10 décembre : elle remplacera probablement Julien Bayou, visé par des accusations de « violences psychologiques ».
Jadot & Rousseau, en se tapant dessus (mais c’est surtout la bonne femme qui a agressé le mec en permanence), se sont à la fois neutralisés et démolis. La tactique de Sardine n’a donc pas fonctionné : le parti voulait une femme ? Ce sera Marine. La candidate rousseauiste Mélissa Camara a fini avec un score de pleutre (13 %), contre 18 % à la candidate pro-Jadot (Sophie Bussière, une avocate !), Marine raflant 47 % des voix. C’est le grand retour du sérieux, chez les écolos ! Et Marine veut que les voix dissidentes ferment leur gueule, elle veut afficher une unité de parti.
On serait Sandrine, on changerait de méthode. Pour ce qui concerne Marine (on va l’appeler la Marine verte pour éviter la confusion avec la Marine bleue), son sérieux s’arrête à la porte de l’illusion du réchauffement climatique. De ce point de vue, c’est une politique, pas une scientifique. Ainsi, la confrontation de cette écologie soi-disant radicale avec le réel devrait voir le réel gagner, à terme, sans se fouler.
L’écologie française, qui a été promue par les médias pour réduire l’influence idéologique de la gauche communiste dans la population (voir le travail de fond du sapeur Cohn-Bendit), s’est dénaturée et dégradée toute seule par le biais du féminisme et du LGBTisme et en a oublié l’écologie, qui est théoriquement fondée sur une connaissance scientifique de l’environnement et de l’homme dans cet environnement. À l’arrivée, on a le choix entre une dingue, un cadre sup et une pseudo-radicale qui gobe les balivernes mondialistes de la COP. José Bové, lui, au moins, était un paysan. Mais son écologie, anti-Macdo et pro-Palestine, était un peu trop radicale...