Utile, pour ceux qui pensaient que les femmes allaient introduire la douceur en particulier et les valeurs chrétiennes en général en politique.
Mais Sandrine Rousseau est-elle une femme ? Et les militants écolos radicaux, sont-ils des hooligans ou des complices inconscients du Système ?
La séquence a de nouveau mis en lumière les dissensions qui traversent le parti écologiste. Samedi dernier, tandis que Yannick Jadot participait à une manifestation (interdite par la préfecture) contre une réserve d’eau à Sainte-Soline, l’eurodéputé a vu la voiture qu’il avait empruntée pour se rendre à l’événement, vandalisée.
Les voir se prendre dans la tête le monstre générationnel qu’ils ont fabriqué pendant 20 ans est un pur plaisir. pic.twitter.com/R9wDzmmPkW
— Pierre Marin (@marinpetrus) October 30, 2022
« Crevure », a-t-il pu lire sur les portières du véhicule. « Vous savez, ceux qui jouent la division en permanence, à un moment donné, ça ne gagne rien », a alors réagi l’eurodéputé, encore stupéfait. Invitée dimanche sur BFMTV, et interrogée à ce sujet, Sandrine Rousseau a quant à elle défendu une « désobéissance sans violence », « surtout quand il s’agit d’écologie ».
La députée écologiste de la Nupes, elle-même présente à la manifestation qui a fait environ 90 blessés (dont une soixantaine de gendarmes), juge qu’il est nécessaire pour Yannick Jadot d’entendre que « là, on a besoin de retrouver l’écologie de combat ». « Il y a une question : comment on porte haut et fort les valeurs de l’écologie ? » Une prise de position en partie partagée par Aymeric Caron, député de la Nupes, qui a cependant veillé à nuancer les propos de Sandrine Rousseau.
L’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché s’est en effet dit « opposé à la ligne de Yannick Jadot » et « favorable à la désobéissance ». « Je milite pour une écologie radicale », a déclaré l’élu de Paris sur Twitter. Tout en précisant, cependant, ne pas comprendre « qu’une responsable politique puisse insinuer que des militants ont eu raison de s’en prendre à son véhicule. Ce n’est pas sérieux. »
« L’écologie est non-violente »
[...]
Pour écarter tout malentendu, le parti des Verts a publié un communiqué : « EELV condamne sans réserve les actes de violence commis par des manifestant-es, à l’encontre de Yannick Jadot », peut-on lire. « Le combat écologiste est non-violent et rien ne saurait justifier des insultes ou des dégradations. »
[...]
L’eurodéputé a quant à lui regretté que « les black blocs qui ont vandalisé [son] véhicule pourrissent depuis des années les mobilisations climat et social » tout en faisant « fuir » par la « violence », les « citoyens et les familles ». « Légitimer leurs actions tuera l’écologie politique ! »
Lire l’article entier sur lefigaro.fr