Deux enfants de 8 et 9 ans ont expliqué à leur mère que leur père les avait violés et avait tué un bébé devant eux, avec d’autres adultes. Leur mère s’est rendue à la police munie de plusieurs certificats médicaux, mais étrangement les flics ont vite bouclé l’enquête, estimant qu’il n’y avait pas de preuve. Et comme dans l’affaire du Var, les enfants ont été placés, largement privés de leur mère, et ils ont fini par se rétracter.
D’après les récits des enfants, le père serait un des meneurs d’un groupe satanique actif au Nord de Londres, un quartier friqué à 5 km à peine de Westminster où opérait le réseau pédophile des politiciens. Ce que disent ces enfants peut sembler énorme, incroyable même, mais je commence à avoir trop entendu le même genre d’histoire, y compris en France, pour rejeter cette histoire.
En effet, le récit de ces deux enfants est très ressemblant à ce qu’on déclaré les trois enfants de l’affaire du Var, que certains appellent l’affaire Amidlisa. Dans l’affaire d’Hampstead, on n’en est pas, du moins pas encore, à parler d’actes de cannibalisme, ni de tortures d’enfants à répétition.
Comme dans l’affaire du var, c’est suite à des violences du "père" que la mère, de nationalité russe, s’en est séparée. Mais les perversités de ce dernier ont été crescendo jusqu’à des viols collectifs de type rituel, avec meurtres d’enfants.
Depuis longtemps, la mère avait aussi noté des signes de mal être, de grande tristesse, quand ses enfants revenaient de chez leur père. Mais c’est seulement en août dernier, au retour de vacances chez lui, qu’ils lui ont parlé de ce qu’il se passait.
Elle a été dénoncer les faits à la police début septembre, et six jours plus tard les enfants ont été placés en foyer. Dans l’affaire du Var, il n’a même pas fallu 24 heures.