Il faut rendre hommage à la gauche régressive, lorsque ses membres pratiquent la propagande, ils savent vraiment comment s’y prendre. Quand leur endoctrinement ne prend pas, et que le public les arrête net avec un mur de scepticisme, ils n’abandonnent pas ! Non – les petits salauds doublent la mise et vont à la castagne !
Je voudrais toutefois souligner que cette volonté apparemment illimitée d’abandonner toute logique et toute raison au nom de l’idéologie n’est pas due au fait que ces personnes ont une ambition particulière. Elles suivent plutôt un modèle historique assez réussi, le modèle du communisme. Et par succès, je veux dire succès destructeur.
Avec Donald Trump sur la voie de la Maison-Blanche en janvier, avec une majorité républicaine au Congrès et au Sénat, les gauchistes longtemps habitués à dominer le récit public par les médias traditionnels se retrouvent sans levier. Maintenant, ils doivent recourir à une critique mordante avec des efforts comme ce mème des « fausses nouvelles », qui est conçu pour miner les médias alternatifs par des insultes ad hominem. Évidemment, cela échouera. Il est beaucoup trop tard pour que les grands médias récupèrent tout leur capital social. Ils devront s’adapter ou mourir.
Avec ce boulevard se refermant pour la gauche, la prochaine étape sera directement asymétrique. Ils utiliseront la subversion à un niveau plus localisé, travaillant à inciter les groupes « marginalisés » à prendre des mesures extrêmes pour éviter une réponse négative et totalitaire des conservateurs.
Je suis assez versé sur l’histoire des insurrections communistes, et une simple réalité, qui me revient constamment, est que partout où les mouvements communistes existent, la guerre suit. Ils peuvent prétendre être pacifiques dans leurs buts et leurs méthodes. Ils peuvent prétendre vouloir ce qui est le mieux pour la société dans son ensemble, mais quand ces mouvements se voient refuser l’accès à l’évolution sociale, ils reviennent presque toujours à des moyens violents. La raison principale pour cela, je crois, c’est qu’ils pensent vraiment au fond d’eux-mêmes que leur idéal est le SEUL idéal.
Ils pensent qu’ils sont des héros, éveillés à une vision du monde que le reste d’entre nous est incapable de comprendre. Dans leur esprit, quiconque cherche à leur obstruer le passage est dangereusement ignorant ou fasciste pour oser saboter la « progression naturelle » de l’humanité dans l’utopie de gauche. Par conséquent, toutes les actions sont justifiées de leur part. Ils combattent le « mal ». Et, bien sûr, les conservateurs comme vous et moi sommes les manifestations physiques de ce mal. Nous sommes les super-méchants qui doivent être détruits à tout prix dans le monde imaginaire de gauche.
Comme je l’ai noté dans mon dernier article, L’ordre sort du chaos : la défaite de la gauche aura un coût, les régressifs sous la forme de guerriers de justice sociale sont actuellement plus mignons dans leurs provocations que dangereux, mais ce n’est qu’une étape préliminaire de leur mouvement. Quand ces gens n’obtiennent pas ce qu’ils veulent, lorsqu’ils réaliseront que les méthodes de propagande ne sont pas efficaces, ils se tourneront inévitablement vers le militantisme et des actions de masses agressives. C’est le problème des zélotes : ils sont capables d’une relativité morale absolue. Ce sont des monstres en costume du peuple qui attendent d’être déchaînés, et rendus encore plus dangereux par leur image de soi en tant que gardiens.
Il n’y a rien de pire qu’un psychopathe avec un désir désespéré de vous sauver.
Après mon dernier article, certains lecteurs ont répondu qu’ils avaient compris ma prémisse fondamentale – que la dynamique gauche contre droite est suscitée par les élites globalistes, et que cela pourrait amener les deux côtés à s’opposer aux extrêmes du spectre politique, communisme contre fascisme. Cela dit, ils voulaient aussi savoir ce que je pensais qu’il fallait faire pour la gauche en particulier. Bien sûr, les élites sont la cause profonde de la menace, mais qu’en est-il des gauchistes fous derrière qui les élites se cachent et qu’elles exploitent ?