Selon L’Équipe et le New York Times, un encadrant du centre de formation de la FFF a été licencié en 2012 pour son attitude « inappropriée ». Il fait aujourd’hui l’objet d’une enquête préliminaire pour « agression sexuelle sur mineur ».
L’explication de Romain Molina, co-auteur de l’enquête du New York Times :
Et plus largement sur la FFF :
Révélée simultanément par des enquêtes du New York Times et de L’Équipe, une affaire de mœurs concerne la Fédération française de football et plus particulièrement son centre de formation situé à Clairefontaine (Yvelines).
Selon les deux quotidiens, un responsable pédagogique a été démis de son poste à l’Institut National du Football « après avoir envoyé des dizaines de SMS affectueux, voire dérangeants, à un garçon de 13 ans ». Un comportement inapproprié de l’encadrant qui aurait été suivi d’une invitation à déjeuner pour l’anniversaire du mineur, alors que celui-ci était censé se restaurer à la cantine de son collège.
Licenciement
L’ensemble des faits « aurait été mis à jour en mai 2012 », provoquant la convocation de cet employé en charge du suivi de la vie scolaire des jeunes, sa mise à pied puis son licenciement pour « faute grave ». La justice, elle, n’a pas été saisie, ni par les parents du jeune joueur, ni par la FFF. L’homme en question n’a fait l’objet d’aucune plainte officielle pour abus sexuel ou contact physique inapproprié avec un enfant.
Selon le New York Times, « ces huit dernières années, la FFF a toléré que cet ancien employé passe tranquillement d’un poste à l’autre, et conserve ses diplômes qui lui facilitent l’accès à différents emplois au sein de ce sport. Ses coordonnées restent à la disposition d’employeurs potentiels sur le site web de la FFF ».
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