[…]
À cause de la crise sanitaire et de ses répercutions économiques, un tiers des garages sont menacés de faire faillite d’ici l’été. Ce chiffre provient d’une étude réalisée par Vroomly, spécialiste du secteur.
[…]
Antonio estime avoir perdu 60 % de son chiffre d’affaires, soit 50 000 euros en moins l’année dernière, en 2020. Tout à commencé à s’effondrer lors du premier confinement se souvient-il : « J’ai eu plein de rendez-vous annulés. Trois mois de rendez-vous perdus pendant le confinement. Les clients ne sont pas revenus à cause du Covid-19. Les révisions qui étaient prévues ont été remises à plus tard, car moins urgentes. Et ainsi de suite, ça fait effet boule de neige », explique-t-il.
Son garage tourne avec trois salariés. Alors les conséquences sont lourdes. « Nous, quand ça ne va pas trop bien, on ne se paye pas, on limite la casse. Mais si ça continue, on va faire comme tout le monde, on sera obligé de fermer. Là, c’est très difficile », poursuit le gérant.
Quelques rues plus loin, d’autres s’en sortent un peu mieux. Le garage des Œillets n’envisage pas la fermeture. La principale difficulté reste de faire travailler les 12 salariés, reconnaît Pablo, le gérant : « On a mis en place le travail partiel. On fait du turn-over. Il y a deux ou trois salariés toutes les semaines qui sont en chômage partiel, pour que tout le monde travaille un peu, et pour éviter une trop grosse perte de salaire. »
[…]
[…] Seuls 17 % des garagistes interrogés indiquent avoir bénéficié d’une aide de l’État en 2020.