Les médias français, à force d’obéir à une oligarchie devenue elle-même dingue, du fait d’une consanguinité au sens propre et au sens figuré, se sont déconnectés du réel, c’est-à-dire de la vie des Français, mais aussi du bon sens. Quand un régime en vient à frapper son propre peuple à coups de bâton et de mensonge, la fin est proche.
Je condamne avec la plus grande fermeté les tags antisémites retrouvés sur les sièges passagers de l’un des cars régionaux circulant dans le #Gard.
Une plainte a été déposée pour connaitre et poursuivre les auteurs de ces actes et des associations telles que la @_LICRA_ ont déjà… pic.twitter.com/V45X4mzKp7— Carole Delga (@CaroleDelga) April 10, 2025
Quand on en vient à être choqué de trois tags dans un bus, qui sont la réponse d’esprits désorientés par le matraquage israéliste – quand il ne s’agit pas pas d’une énième provocation interne –, et qu’on refuse de reconnaître un génocide qui crève les yeux, ou qu’on accuse les Palestiniens de leur destruction, on est bien dans la maladie mentale.
Une croix gammée c’est presque rien, une famille sous les bombes est tout. Il faut de la mesure en chaque chose. La région Occitanie a pris ces dessins préhistoriques pour argent comptant, mais le Premier ministre ne s’est pas déplacé, signe d’une fatigue politique, ou alors d’un surpoids. Et si ceux qui crient au loup ici étaient justement le loup ? En tout cas, à Gaza, le loup, ce sont les Israéliens.
On peut dire tout ce qu’on veut des gauchistes, qu’ils sont l’aile gauche de la Macronie, c’est-à-dire de la bourgeoisie régnante pour le compte de la Banque, qu’ils sont un peu la mauvaise conscience d’un régime qui peut ainsi faire croire à une démocratie d’opinion, mais le Caron, il envoie du bois.
« Regardez ces visages, ce sont les visages de notre mauvaise conscience. »
Cet après-midi lors des questions au gouvernement, j’ai interpellé un hémicycle complice du génocide à Gaza depuis 1 an et demi.
Presque personne ne parle des 20 000 enfants assassinés par l’armée… pic.twitter.com/b5VUHL5nbt
— Aymeric Caron (@CaronAymericoff) April 8, 2025
S’émouvoir pour trois tags et justifier un génocide, il y en a qui arrivent à dormir avec ça ? Les médias, à l’instar du régime, sont faibles avec les forts et forts avec les faibles. Mais il y a eu un changement, imprévu : l’Amérique a basculé dans le trumpisme, c’est-à-dire l’antimondialisme, et pas l’anti-mondialisation puisque personne ou presque ne peut empêcher les échanges de marchandises. Et le mondialisme, c’est l’idéologie de notre régime.
Il est là, le bug dans la Matrice : quand les globalistes étaient au pouvoir aux USA, toute la chaîne fonctionnait bien, du Pentagone à l’OTAN en passant par l’UE. Aujourd’hui, tout se délabre, et les médias sont perdus. Ils étaient habitués à lécher le cul de l’Amérique, et voilà que l’Amérique, excusez notre expression, leur pète à la gueule.
ÉTATS-UNIS .Le président Trump s'est moqué de certains dirigeants , dont la France, touchés par les droits de douane américains : « Je vous le dis, ces pays nous appellent, ils me lèchent le cul. Ils meurent d'envie de conclure un accord. "S'il vous plaît, s'il vous plaît… pic.twitter.com/nW7jKbmNM6
— Trump Fact News (@Trump_Fact_News) April 9, 2025
Ce n’est pas le grand soir attendu par les gauchistes, mais ça ressemble à un grand basculement, un ras-le-bol des peuples. Il y a eu les printemps arabes, avec leur lot de manipulations ; on assiste aujourd’hui à un printemps occidental. Ceux qui ne sont pas contents montrent qu’ils sont du côté de la répression.
LARRY FINK, PDG DE BLACKROCK : "JE SUIS PÉTRIFIÉ PAR LES CONSÉQUENCES DES DECISIONS DE TRUMP "
Quel meilleur baromètre que celui ci pour savoir ce qu’il en est réellement de la guerre de l’ombre ?
Quand Blackrock panique, vous savez que l’humanité va dans la bonne direction. pic.twitter.com/srerjhYkLw
— Black Bond PTV (@BlackBondPtv) April 11, 2025
Les gauchistes, qui sont anti-impérialistes par nature, et donc anti-multinationales, devraient applaudir à la chouinade de Larry. Mais non. C’est ça, le résultat de l’intoxication médiatique : on finit par penser contre soi-même, contre la logique, contre le bon sens. Et on en arrive aux tags plus graves qu’un bombardement.