L’entreprise française Atos, sponsor des jeux Paralympiques, est sous le feu des critiques d’associations de handicapés britanniques.
Depuis plusieurs semaines, elles s’indignent de la manière dont l’entreprise évalue – via une filiale, pour un contrat avec le gouvernement de 140 millions d’euros – si les salariés bénéficiant d’une pension d’invalidité peuvent reprendre le travail.
Sous-traitante du gouvernement britannique sur ce dossier, ses diagnostics sont accusés d’être extrêmement sévères, contraignant certains salariés gravement malades ou handicapés à reprendre leur travail et à perdre leur pension d’invalidité.
Plusieurs centaines de handicapés et d’activistes ont manifesté ce vendredi [31 août, ndlr] devant le siège de la filiale, à Londres.