Ruth Bader Ginsburg, juge à la Cour suprême des États-Unis, et donc soumise au devoir de réserve sur le plan politique, s’est livrée à une tirade contre Donald Trump sur CNN en le traitant d’« imposteur ».
Le prochain président des États-Unis devra nommer un juge à la Cour suprême pour remplacer l’excellent juge catholique pro-vie Antonin Scalia récemment décédé. Et Donald Trump a dit qu’il fallait quelqu’un comme Scalia. Ruth Bader Ginsburg déclare au New York Times :
« Je me refuse à imaginer ce que l’on deviendrait – ce que ce pays deviendrait – si Donald Trump était président. Pour le pays, cela pourrait être l’affaire de quatre ans. Pour la Cour, cela pourrait... je ne veux même pas l’envisager. »
Justice Ginsburg of the U.S. Supreme Court has embarrassed all by making very dumb political statements about me. Her mind is shot - resign !
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 juillet 2016
« Le juge Ginsburg de la Cour suprême nous a plongés dans l’embarras avec ses déclarations stupides à mon sujet. Elle a perdu la tête. Qu’elle démissionne ! », a réagi Donald Trump.
Même chez les adversaires de Trump, la sortie de Ruth Bader Ginsburg ne passe pas. Car ce n’est pas ce qu’on attend d’un juge à la Cour suprême.
Mais Ruth Bader Ginsburg n’est pas un juge. C’est une militante acharnée de l’avortement et des « droits » LGBT. Et à 83 ans elle continue son travail infernal au service de la culture de mort et de la subversion. Au point d’interférer dans la campagne électorale en violant la déontologie de l’institution suprême des États-Unis.
Addendum
Désavouée même par la gauche, Ruth Bader Ginsburg a publié cet après-midi un communiqué où elle déclare :
« À la réflexion, mes récentes remarques en réponse à des questions de la presse étaient malavisées, et je regrette de les avoir faites. Les juges doivent éviter de faire des commentaires sur les candidats aux postes de la fonction publique. A l’avenir je serai plus circonspecte. »
On remarque qu’elle ne regrette pas ce qu’elle a dit, mais de l’avoir dit. Malavisé, c’est « mal à propos et sans y prendre garde ». Elle ne retire donc rien de ses insultes, elle avoue seulement, face au tollé, que ce n’était pas son rôle de les dire. Quant à l’avenir, on n’espère pas franchement qu’elle en ait un, circonspect ou non, mais que Donald Trump soit élu et ait d’emblée deux juges à nommer à la Cour suprême.