Le chef du principal service d’enquêtes en Russie a prôné ce lundi 18 avril un plus grand contrôle des médias et des ONG et proposé de s’inspirer du modèle chinois pour faire face aux « tentatives de déstabilisation » occidentales.
Alors que depuis quelque temps la tonalité officielle en Russie s’est adoucie à l’égard des Américains, Alexandre Bastrykine, publie une très longue tribune en forme de violent réquisitoire contre les États-Unis.
Si la Russie va mal, c’est à cause de la guerre hybride menée par les États-Unis. Une guerre menée sur les fronts économiques, politiques, judiciaires et de l’information.
Dans cette interminable tribune, Alexandre Bastrikyne explique comment les États-Unis, sous couvert de propagation de la démocratie, distillent une idéologie qui mène à l’extrémisme et aux guerres, notamment au Moyen-Orient et en Europe de l’Est. Il est donc temps, assène Alexandre Bastrikyne, d’opposer une barrière efficace à cette guerre de l’information.
S’en suit une justification idéologique, selon laquelle la véritable démocratie doit mener au bien commun d’un peuple et non pas à la liberté individuelle de certains.
Bastrikyne juge donc important de créer une idéologie politique d’État, qui permettra au peuple de mieux résister à la désinformation.