Un ancien directeur d’école de Cadaujac (Gironde) a été condamné à trois ans de prison, dont un avec sursis, pour détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique et violences sans préméditation, mercredi 12 octobre.
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Cet enseignant de 46 ans avait été arrêté, il y a un an, pour détention de plus de 60 000 fichiers pornographiques, avec des images venant de l’étranger, et la prise de photos et vidéos de ses élèves lors de sorties scolaires, à leur insu. Les scènes sexuelles, téléchargées sur internet, n’ont pas été filmées par le directeur d’école de Cadaujac.
Suspendu de l’Éducation nationale
« C’est une sanction sévère mais juste car il y avait beaucoup de visionnages, beaucoup de viols, d’images insoutenables », a déclaré l’avocate Noémie Saidi-Cottier, de l’association Innocence en danger. Plusieurs enfants de communes limitrophes de Bordeaux, où l’homme a été en poste, ont été reconnus sur les images par leurs instituteurs et une quinzaine de familles s’étaient constituées parties civiles, a-t-elle précisé.
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Voici ce que révélait Le Figaro il y a un an, sur la même affaire.
Le directeur d’une école élémentaire de Cadaujac (Gironde) a été suspendu après la découverte de milliers d’images pédo-pornographiques sur son ordinateur personnel, dont certaines réalisées par lui-même, a-t-on appris mardi de sources concordantes.
L’enseignant, âgé d’une quarantaine d’années, a été dénoncé par un « proche » ayant constaté la présence de telles images sur un ordinateur et un disque dur externe appartenant au suspect, a indiqué à l’AFP une source policière.
Arrêté le 27 octobre sur son lieu de vacances, à Montalivet (Gironde), l’homme avait tenté de se suicider au moment de son interpellation « en se plantant un couteau dans le ventre », selon la même source. Hospitalisé, l’enseignant, dont les jours ne sont pas en danger, devait quitter rapidement l’hôpital et être entendu par les enquêteurs.
Mini-caméra dissimulée dans une montre
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« Il filmait des enfants nus, surtout des garçons, notamment dans des vestiaires de piscine, avec des moyens de captation très sophistiqués, comme une mini-caméra dissimulée dans une montre ou une sacoche », a précisé la source policière.