- L’auteur de l’article...
Dans son Essai sur les femmes, un des pires pamphlets misogynes de l’histoire de la pensée, Schopenhauer déclare que l’idée qu’elles sont faites pour rendre l’homme heureux n’est qu’un piège de la nature. Ce sont probablement le bovarysme de sa mère, Johanna Schopenhauer, ainsi que ses échecs sentimentaux qui alimentent le ressentiment du philosophe.
Les femmes sont inférieures aux hommes
Comparant les deux sexes, Schopenhauer affirme sans détour que les femmes sont incapables d’atteindre le même niveau intellectuel que les hommes. Elles sont vouées à demeurer toute leur vie de grands enfants, une sorte d’intermédiaire entre l’enfant et l’homme. Elles sont certes plus précoces – elles arrivent à leur maturité intellectuelle à 18 ans, contre 28 ans pour les hommes, estime le philosophe – mais elles sont handicapées par leur faible raison ainsi que par leur manque de rigueur.
C’est cette différence naturelle qui explique qu’elles ne produisent rien de valeur. S’appuyant sur l’autorité de Rousseau [1], Schopenhauer prétend qu’aucune femme n’a jamais été un esprit véritablement grand ni créé une œuvre complète et originale. Il pose donc un constat sans appel :
« Les femmes sont le sexe faible, le sexe second à tous égards, fait pour se tenir à l’écart et au second plan. Certes, il faut épargner leur faiblesse, mais il est ridicule de leur rendre hommage, et cela même nous dégrade à leurs yeux. La nature, en séparant l’espèce humaine en deux catégories, n’a pas fait les parts égales… » (Essai sur les femmes).
En revanche, les faiblesses physique et intellectuelle féminines ont entraîné des formes de compensation. Schopenhauer voit en particulier dans les femmes un penchant inné à la dissimulation et il leur reconnaît une intelligence psychologique naturellement supérieure.
(...)
La nature des femmes légitime leur soumission dans la polygamie
Schopenhauer considère qu’il est invraisemblable de valoriser la femme. C’est pourquoi il exècre la figure occidentale de la dame, qui est estimée à l’égal de l’homme, suscite un respect, voire une vénération stupide, et reçoit des hommages injustifiés. Il affirme que cette position est contraire à la nature des choses, qui veut que chaque femme soit dirigée par un homme. Ainsi, la place de la femme est à la maison, appliquée au ménage.
Lire l’intégralité de l’article sur 1000idcg.com
Essai sur les femmes d’Arthur Schopenhauer
(avec une préface de Félix Niesche),
l’ouvrage sulfureux est disponible chez Kontre Kulture !