L’expert stratégique, le colonel français Alain Corvez a affirmé que le complot tramé contre la Syrie vise son rôle clé dans la région. Selon lui, l’adoption de la politique américaine par le président français Nicolas Sarkozy porte préjudice à la renommée de la France censée ne pas s’ingérer dans les affaires des autres pays.
Dans une interview accordée à la télévision syrienne, Corvez s’est interrogé sur les vrais motifs de Sarkozy à changer ses positions vis-à-vis de la Syrie. Il a souligné que l’intérêt de la France suppose le respect des droits des peuples et la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.
Corvez a accusé l’entité sioniste de jouer un rôle dans les événements en Syrie dans le cadre d’un agenda étranger bien défini. Soulignant la nécessité de distinguer les manifestants qui appellent à la réforme et les groupes armés qui cherchent à s’emparer du pouvoir par la force.
Il a indiqué qu’il n’y aurait pas d’intervention militaire de l’OTAN contre la Syrie pour différentes raisons entre autres : l’Occident n’a pas les moyens d’ouvrir un nouveau front surtout qu’il est préoccupé et impliqué en Afghanistan et en Libye sans pouvoir s’en sortir.
M. Corvez a ajouté que les sanctions économiques imposées à la Syrie visent à étouffer les Syriens, précisant que ces sanctions pourront être un obstacle mais n’empêcheront pas la Syrie de survivre.
Enfin, Corvez a appelé les autorités françaises à considérer que ce qui se déroule en Syrie n’est pas une révolution démocratique mais une tentative violente de certaines forces extrémistes à imposer un nouveau régime à la Syrie qui convient à leur taille.
Il a invité la France à garder ses distances à l’égard des événements qui ont lieu en Syrie et dans la région et à ne pas intervenir dans les affaires intérieures des peuples.
Il a émis l’espoir de visiter prochainement la Syrie qui "jouit d’une culture ancienne et qui est l’un des pays peuplés les plus anciens dans le monde" selon ses termes.