L’homme âgé de 68 ans est accusé de deux viols commis sur des mineurs et trois atteintes sexuelles. Les journaux intimes retrouvés chez lui décrivent des centaines de scènes pédopornographiques dont plus de 200 noms auraient été recensés.
Abominables, glaçantes, nauséabondes... Les lignes décrivant des scènes pédopornographiques sur plus de 200 petites victimes dans des cahiers retrouvés au domicile de Joël Le Scouarnec, un médecin à la retraite à Jonzac en Charente-Maritime, font froid dans le dos.
L’homme aujourd’hui âgé de 68 ans qui est accusé de viols et atteintes sexuelles sur quatre fillettes – pour le moment – et incarcéré depuis 2017, pourrait avoir fait beaucoup plus de victimes.
Il avait déjà été condamné à quatre mois de prison avec sursis pour détention d’images pornographiques en 2005.
Étrange profil
Cette horrible histoire a débuté il y a deux ans. La petite voisine du chirurgien digestif alors âgée de 6 ans confie à son père que le praticien lui a montré « son zizi ». D’une plainte pour exhibition sexuelle au départ, les enquêteurs vont aller de découvertes en découvertes.
Tout d’abord, l’enfant aurait été violée – les constatations médicales l’attestent. Le médecin avoue lors de sa garde à vue son attirance pour les jeunes filles mineures. Mais c’est lors de la perquisition de son domicile que les enquêteurs vont tomber sur des éléments extrêmement sordides et compromettants.
Carnets, mais aussi poupées, sextoys et perruques...
De nombreux carnets sont découverts chez lui, des poupées cachées sous le parquet, des sextoys, des perruques, des photos...
Et dans ces fameux carnets servant de journal intime à cet homme, des scènes pédopornographiques sont relatées en détail. Des dessins viennent même illustrer ces « récits pédophiles » aux titres évocateurs comme « mes lettres pédophiles », « petite fille précoce », « petites filles de l’île de Ré »... Plus de 200 noms auraient été recensés.
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Pour l’heure, le médecin a avoué d’autres agressions sexuelles sur ses nièces et une voisine, d’autres sur des enfants hospitalisés. Et la description de ces faits confessés correspond à certaines scènes décrites dans ses cahiers.
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« Des dizaines de victimes potentielles ont été identifiées et entendues, pour des faits parfois très anciens ». Mais « toutes ne se souviennent pas de ce qu’elles ont subi, et certaines n’ont pas encore déposé plainte », a indiqué une source proche de l’enquête à La Charente Libre.
Il nie en bloc les viols
Le médecin qui reconnaît quelques agressions sexuelles réfute en revanche les viols. Son avocat, Me Thibaut Kurzawa précise qu’il nie les pénétrations :
« Il ne conteste pas le caractère déviant de son comportement. Il assume ses responsabilités et cherche à comprendre ses actes et à se soigner en prison. »
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« Il y a des noms qui sont donnés. Après, est-ce que cela correspond à des agressions ? On n’en sait rien. On ne peut pas dire qu’il y ait autant de victimes que de noms. »
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