L’employé d’un bar-tabac a blessé d’un coup de fusil chargé à blanc l’un de ses trois braqueurs ce lundi matin, dans le XIIème arrondissement de Marseille.
Un nouveau fait divers qui relance le débat sur la sécurité des commerçants, dix jours après l’affaire du bijoutier de Nice.
Il était sept heures matin dans le XIIème arrondissement de Marseille, lorsque trois hommes cagoulés ont fait irruption dans un bureau de tabac situé rue Enco-de-Botte.
Déjà braqué cet été, le commerçant s’était récemment équipé d’un fusil à pompe et, face à la menace de ses agresseurs munis de fusils, a fait usage de son arme chargée de gum-cognes, des balles en caoutchouc inoffensives mais propulsées à la vitesse d’une balle classique.
L’un des trois malfaiteurs, âgés de 17 ans, a été blessé légèrement à la jambe. Immobilisé, il a reçu des soins sur place et reste sous bonne garde de la police. Ses deux complices sont toujours en fuite.
L’employé du bureau de tabac a été placé en garde-à-vue à la PJ de Marseille afin de déterminer s’il se trouvait en état de légitime défense et ouvert le feu dans le cadre d’un échange de tirs avec ses vis-à-vis, ou s’il a usé spontanément de son arme.
Dix jours après l’affaire du bijoutier de Nice, qui avait tiré sur un de ses braqueurs, ce nouvel acte d’auto-défense prend un relief particulier, dans un contexte émotionnel encore très fort.