Son antilepénisme primaire et boiteux cache une chose : la peur de ne plus recevoir de subventions d’une gauche culturelle qui a, exactement comme dans les banlieues avec des centaines d’associations humanistes douteuses, acheté ses catégories d’électeurs à grands coups d’argent public.
On appelle ça du clientélisme, et même l’artiste le plus fou ou le plus faux sait cela.
On remarque que l’AFP a couru donner une audience à cet hurluberlu. Et si nous relayons la chose, c’est bien pour montrer jusqu’où va se nicher l’antipatriotisme en France aujourd’hui...
Sommes-nous devenus fous ? En rassemblant plus de 7,5 millions des voix, l’extrême droite française a battu le 23 avril son record historique dans les urnes. Marine Le Pen s’est qualifiée pour le second tour de l’élection présidentielle sans coup férir. Le Front national est aux portes du pouvoir. Jamais depuis 1965 et la première élection du président de la République au suffrage universel la démocratie française n’a paru aussi fragile et aussi menacée. Ce péril devrait émouvoir. Il n’en est rien. Cette situation devrait mobiliser. Pas davantage. Pis, la campagne du second tour s’est engagée sous les auspices d’un stupéfiant « Macron bashing ». Les mêmes qui reprochent au candidat d’En marche son arrogance pour avoir arrosé trop tôt son élection… répètent qu’il n’y a aucun risque de victoire de Marine Le Pen et qu’ils pourront donc à loisir se disperser le 7 mai vers l’abstention ou le vote blanc. Suicidaire aveuglement.
Dans le même ordre d’idée, le propagandiste socialo-sioniste Renaud Dély, qui dirige la – malheureuse – rédaction de l’hebdomadaire Marianne, a mis le paquet dans le genre pour contenir les flots de Français désormais attirés par le vote FN. Il semble que les barrages contre le FN soient en train de céder de partout, quand on voit le niveau d’agresivité dans le langage des bâtisseurs et rebâtisseurs (ils doivent reconstruire en permanence) du Mur de la Politique...
L’artiste Olivier de Sagazan a débuté samedi à midi une performance insolite à Paris : il a décidé d’aboyer pendant 3h sur le Parvis de la Défense, pour « réveiller les consciences » contre les dangers du Front national au deuxième tour de la Présidentielle, a-t-il confié à l’AFP.
Now with Olivier de Sagazan pic.twitter.com/MtAebNBvMi
— kubra khademi (@kubrakhademi1) 29 avril 2017
Le peintre, sculpteur et performeur appelle le public à le rejoindre dans cet « acte artistique et de résistance au Front National », mais seules deux autres personnes l’avaient rejoint vers 13h00, a constaté l’AFP.
« C’est une image typiquement dadaïste qui tente dans un geste un peu absurde de dire que l’être humain n’a tout d’un coup pas d’autre moyen que l’aboiement pour exprimer qu’il flaire un danger. »
« C’est un appel à voter pour Emmanuel Macron pour éviter le Front national, ça ne veut pas dire que j’éprouve quoi que ce soit pour Macron, qui se situe à mon avis dans la continuité des autres gouvernements, mais c’est moins pire que Marine Le Pen, c’est incontestable » a expliqué l’artiste, qui avait déjà « aboyé » contre la montée du Front National lors des élections régionales de 2015.