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« La fin du travail de libération de Marioupol, c’est un succès », a lancé Vladimir Poutine à son ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, lors d’une rencontre diffusée jeudi à la télévision. Une annonce qui intervient alors que les derniers combattants ukrainiens de Marioupol refusent de se rendre. La ville stratégique du sud-est de l’Ukraine est assiégée depuis presque deux mois. Ces derniers jours, Moscou a lancé plusieurs ultimatums et s’est montré déterminé à prendre ce port […].
Plusieurs centaines de civils, manquant de vivre et d’eau, sont retranchés [comprendre : prisonniers – NDLR] dans l’usine sidérurgique et métallurgique d’Azovstal avec le 36e bataillon de l’armée ukrainienne et le bataillon Azov, les deux dernières unités combattantes à Marioupol. Le président russe a signifié vouloir assiéger ces derniers combattants, un assaut étant trop coûteux en vies pour ses troupes, selon lui. « Je considère que l’assaut proposé de la zone industrielle n’est pas approprié. J’ordonne de l’annuler », a ainsi assuré Vladimir Poutine. « Il faut penser (...) à la vie et à la santé de nos soldats et de nos officiers, il ne faut pas pénétrer dans ces catacombes, et ramper sous terre, a-t-il poursuivi. Bloquez toute cette zone de manière à ce que pas une mouche ne passe. »
Selon le ministre russe de la Défense, le site industriel abriterait 2 000 militaires ukrainiens. Par ailleurs, Vladimir Poutine a une nouvelle fois demandé aux derniers combattants de déposer les armes. En échange, « la partie russe leur garantie la vie sauve et d’être traité avec dignité », a-t-il affirmé. […]
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