Cette nuit, le compte Twitter du président américain a été désactivé pendant 11 minutes par un employé du réseau social sur le départ. Un tel incident divise les experts en sécurité.
Chez Twitter, les comptes présidentiels ne sont pas à l’abri d’une suspension intempestive. Jeudi 2 novembre dans la soirée, un salarié de l’entreprise, dont c’était le dernier jour de travail, a désactivé le compte de Donald Trump. Onze longues minutes durant, les visiteurs de @realDonaldTrump ont été accueillis par le message : « Désolé, cette page n’existe pas ».
Après avoir indiqué que le compte avait supprimé par « inadvertance », Twitter a annoncé qu’un employé du service client de l’entreprise était à l’origine de l’incident.
Il aura fallu près de cinq heures après sa remise en ligne pour que Donald Trump récupère l’ensemble de ses followers. À sa réactivation, son compte n’en comptait plus que 4000, contre les 41,7 millions de départ.
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« Il est choquant qu’un employé de Twitter ait pu fermer le compte du Président. Et s’ils avaient tweeté de faux messages ? », s’interroge-t-il Blake Hounshell, avant de poursuivre : « Sérieusement, que se serait-il passé si cette personne avait tweeté au sujet d’une attaque nucléaire sur la Corée du Nord ? ».
L’incident survient alors que Twitter, au même titre que Facebook et Google, font face à d’importantes critiques. Tous trois ont été auditionnés le 1er novembre devant le Congrès américain, pour ne pas avoir réussi à juguler le flot de fausses informations et de contenus de propagande russe durant l’élection présidentielle américaine.