Andreï Karlov a été tué par balle à Ankara. Il visitait une exposition d’art lorsqu’un homme a ouvert le feu sur lui.
« La personne qui a mené l’attaque à main armée contre (Andreï) Karlov a été neutralisée lors d’une opération », a indiqué Anadolu, sans préciser si l’assaillant était mort ou vif.
L’homme qui a ouvert le feu sur l’ambassadeur russe à Ankara lundi soir a parlé « d’Alep » et d’une « vengeance », a raconté un témoin à l’AFP. « Pendant que l’ambassadeur faisait un discours, un homme grand, portant un costume, a tiré d’abord en l’air puis a visé l’ambassadeur », a raconté à l’AFP Hasim Kiliç, correspondant du quotidien Hurriyet à Ankara.
Lire l’intégralité de l’article sur lepoint.fr
Rappel : Barack Obama annonce des représailles
après le « piratage russe » de la présidentielle
La Maison-Blanche a nommément mis en cause Vladimir Poutine dans les piratages informatiques ayant perturbé l’élection présidentielle. « Si un gouvernement étranger tente d’entacher l’intégrité de nos élections, alors nous devons agir », explique le président américain.
La riposte sera publique ou secrète
À quelques semaines de l’arrivée de Donald Trump au pouvoir, la tension entre Washington et Moscou monte d’un cran. Barack Obama a annoncé qu’il y aurait des représailles pour le piratage de l’élection américaine par les Russes. Le président américain qui s’exprimera vendredi après-midi (vendredi soir, heure de Paris) lors d’une conférence de presse, avant de s’envoler pour ses vacances à Hawaï, devrait être longuement interrogé sur ces cyberattaques. Des dizaines de milliers de messages de responsables démocrates et du président de l’équipe de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta, ont été dérobés puis mis en ligne en 2016, notamment dans le dernier mois avant le scrutin, jetant une lumière crue sur les délibérations internes du camp Clinton et brouillant le message de la candidate.
Course aux armes numériques entre Washington et Moscou
Une certitude, les États-Unis ne resteront pas sans réagir a déjà annoncé le président Obama dans un entretien à la radio NPR qui sera diffusé vendredi et dont des extraits ont été rendus publics jeudi soir : « Il est clair que si un gouvernement étranger, quel qu’il soit, tente d’entacher l’intégrité de nos élections, alors nous devons agir », a plaidé Obama. « Et nous le ferons, au moment et où nous le déciderons », a-t-il lâché, en soulignant que « certaines (de ces représailles) seront explicites et publiques, d’autres ne le seront peut-être pas », a dit le président américain, sans mentionner Vladimir Poutine dans cet entretien.