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L’armée israélienne est en état d’alerte élevé dans le Golan depuis que les forces d’opposions à al Assad – composées de factions mouvantes et de groupes terroristes affiliés à al Qaida, se sont désigné une nouvelle cible : Israël.
Les rebelles syriens ont pénétrés dans la zone démilitarisée qui séparé la Syrie d’Israël. Le statut de cette zone était respecté par les deux pays depuis la fin de la guerre de Kipour – ce qui n’est plus le cas.
Dans une vidéo publiée par les rebelles syriens samedi 9 mars, les forces d’opposition tirent au fusil près d’un panneau des Nations unies annonçant que la zone est démilitarisée. Dans une autre vidéo, on voit les forces rebelles se déplacer dans des véhicules armés dans cette même zone.
« Nous sommes maintenant en face du Golan occupé, la terre sainte vendue par le président Hafez Assad. Pendant 40 ans, pas une seule cartouche n’a été tirée sur cette terre. Pendant 40 ans, pas une seule cartouche n’a été tirée contre Israël » a déclaré le porte parole des rebelles.
La semaine dernière, 30 membres des forces rebelles ont kidnappé 21 casques bleus des Philippines dans cette même zone démilitarisée, indiquant que cette époque était révolue et que cette zone est maintenant devenue dangereuse.
soit, par un "cassus belli" ou plutôt un "danger barbu", justifier une intervention dans le plateau du Golan pour ensuite l’annexer à Israël.